Les membres de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS) s’étaient encore réunis à leur siège sis à Magnambougou, un quartier de Bamako. Animé par le coordinateur général du mouvement, Issa Kaou Djim, l’évènement visait à clarifier la position de la CMAS par rapport à la situation du pays.
Cette conférence tenue en l’absence de Mahmoud Dicko, non moins parrain de la CMAS, a été présidée par Issa Kaou Djim, coordinateur général de la CMAS. Elle avait, selon le coordinateur Djim, pour but d’affirmer le soutien de la CMAS aux autorités de la transition dans la mise en œuvre de la charte de transition. Dans sa déclaration, le conférencier estime que la refondation de l’État passe par la relecture des textes fondamentaux : la constitution, la loi électorale, la charte des partis politiques.
A travers cette conférence, la CMAS a mis l’accent sur l’amélioration de la gouvernance à travers une lutte acharnée contre la corruption, la délinquance financière, le népotisme et le favoritisme. L’amélioration du système éducatif au profit d’une école plus performante, le renforcement des forces de défense et de sécurité afin d’avoir une armée capable de faire face au défi du moment, telles doivent être les priorités selon la CMAS. L’amélioration du système de santé sur l’ensemble du territoire national à travers des équipements adéquats, le recrutement et la performance du personnel se trouvent également au cœur de leurs préoccupations.
« La CMAS exige que justice soit rendue aux victimes des crimes commis lors des évènements du 10, 11, et 12 juillet 2020 à travers la poursuite des auteurs », souligne Issa Kaou Djim. Par la voix du coordinateur, la CMAS se dit prête à accompagner la transition à travers sa participation à la mise en place du Conseil national de la transition. Elle se félicite pour la libération de l’honorable Soumaila Cissé.
Mettant l’évènement à profit, les conférenciers ont été, au sujet des critiques dressées contre l’imam Dicko, fermes et catégoriques : « La CMAS soutient et réaffirme son soutien total et indéfectible à Mahmoud Dicko, parrain de la CMAS, et condamne toutes les allégations calomnieuses faites à son encontre ».
Il tient à redire que les membres de la CMAS ne nient pas être politiques et dignes. Des gens œuvrant pour la concrétisation de la vision de l’imam : rassembler le peuple malien, améliorer la gouvernance, et bâtir le pays. Vu les récentes critiques de l’imam, le conférencier s’est adressé aux militants : « Ne jamais tomber dans les provocations, ne jamais répondre aux insultes, et ne jamais se laisser distraire. Mais restez debout, mobilisés et vigilants ».
D’après lui, il est hors de question de changer d’avis pour plaire à quiconque. « Nous (CMAS) n’allons pas trahir l’idéal du travail que nous sommes en train de faire », a-t-il souligné, convaincu d’une idée : «sans polémique aucune, le M5-RFP, je respecte ce combat du peuple malien. Un peuple digne et debout pour servir la patrie. Dans ma philosophie, toutes les forces positives pour ce changement (cette période transitoire) restent le M5.Mais le reste : qui est M5, qui ne l’est pas, ou qui prend des décisions sont des choses que j’ai mises derrière moi ».
Nous attendons, a-t-il dit, les conclusions des enquêtes ouvertes pour nous prononcer sur la fuite des sujets du DEF.Parlant de la division des militants de la CMAS pour le soutien des militants, il avoue ceci : « Même Dieu ne fait pas l’unanimité, ce qui est important, c’est la légitimité et la majorité ». Nous nous reconnaissons, ajoute Issa Kaou Djim, dans le M5 en tant que rassemblement des forces patriotiques du Mali. « Mais les questions de prise de position sont derrière moi. C’est la CMAS sans ambiguïté qui défend la transition. Nous allons nous investir pour qu’il y ait des résultats. Puisqu’il ne s’agit pas de faire partir IBK, mais de montrer que les Maliens ont eu raison de le faire partir ».
Il faut préciser que le coordinateur de la CMAS n’a pas donné une position claire de son mouvement par rapport au M5-RFP.
Mamadou Diarra
Il n’ont pas le choix. Après le centre ça va être leur tour…
cher journaliste
Nous avons plus de 200 terroristes algero maliens libérés et vous n`avez aucun autre thème A activer sur le net que de traiter des thèmes qui mettent les Maliens dos A dos.
pour quelle puissance travaillez vous?
qui vous paie? pour ces articles A mettre A feu le Mali ,A mettre dos A dos les Maliens?
C’est dommage de voir ce comportement irresponsable, indigne, erroné, lâche, traitre, menteur, tricheur, incompétent, clanique, népotique, éhonté et inhumain de cet homme, il est un diable, un Satan. Issa Kaou DJIM a déçu tout le monde, les plus avertis le voient comme un écervelé incapable d’assurer le rôle de leader responsable. Ce qui reste certain si par mégarde le Président BAH NDAO laisse les choses évoluées de cette façon jusqu’à la fin de cette transition, il aurait transpiré sous la pluie, car le nouveau président post-transition n’aurait pas la chance d’avoir la durée d’IBK au pouvoir, car un autre M5-RFP le ferait partir très rapidement, probablement deux ans seulement après sa mise en place, c’est à dire en 2024. C’est dommage de voir que personne ne voit actuellement cette situation pourtant qui sotte à l’oeil nu. Nous reprendrons cette transition dans trois ans encore, car les choses se déroulent très mal dans le silence et la complicité des autorités de la transition actuelle.
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