La migration pose problème tant aux pays de départ qu’à ceux d’accueil. Pour minimiser ce problème, la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique s’engage à accompagner les migrants maliens au retour volontaire. Sa Représentante qui a séjourné à Bamako, cette semaine, l’a dit au cours d’une rencontre avec les organisations de la société civile impliquées dans la gestion migratoire. Les locaux du Ministère des Maliens de l’Extérieur ont servi de cadre à cette rencontre. C’était le mardi dernier.
Face aux problèmes de migration que connait notre pays, des organisations humanitaires réfléchissent sur les voies et moyens devant réduire au minimum ce problème. C’est dans ce cadre qu’une mission de la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique était à Bamako pour une prise de contact avec les autorités en charge de la migration.
Marie Chantal Uwitonge de la Fondation pour l’Egalité des Chances en Afrique a décliné les missions de sa fondation qui sont, entres autres, d’accompagner les migrants en difficultés dans leurs pays d’accueil à retourner chez eux par la mise à leurs disposition des fonds ; de sensibiliser les jeunes sur les conséquences de la migration irrégulière et de réduire au minimum la migration des jeunes africains vers l’Occident. Pour ce faire, la fondation humanitaire belge entend mettre des fonds à la disposition des jeunes afin de les maintenir dans leurs pays d’origine.
Pour bénéficier de ces fonds, on doit présenter des projets novateurs que le Ministère des Maliens de l’Extérieur va sélectionner.
L’atteinte de ses objectifs ne peut se faire sans concertation avec les pays concernés ; d’où, cette visite de Marie Chantal Uwitonge au Mali en vue de prendre langue avec les autorités de tutelle et les organisations de la société civile en charge de la migration. Son approche a été saluée par les participants à la rencontre de Bamako qui l’ont jugé réaliste à plus d’un titre. Car, elle aura permis aux acteurs de comprendre ce que c’est la migration, ses avantages et inconvénients. A travers sa démarche, beaucoup de personnes ont compris le problème, mais aussi les alternatives pouvant conduire à sa réduction.
Des propositions ont été faites à cet effet par les participants à ladite rencontre.
Mohamed Chérif Haïdara, Président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) a, pour sa part, proposé la création des centres d’incubation au Mali. Ces centres vont permettre aux candidats à la migration de comprendre les enjeux de la migration et les inciter à rester au pays pour entreprendre des activités génératrices de revenus. Cela passe par la mise à leur disposition des fonds les permettant de mener ces activités.
La Politique Nationale Migratoire (PONAM) constitue de nos jours un document référence en matière de gestion migratoire. Il a été suggéré à la Fondation pour l’Egalité des Chances de s’en inspirer en matière de gestion migratoire. Une proposition acceptée par sa Représentante de cette fondation qui a promis de s’en inspirer.
Ambaba de Dissongo