Retour à l’ordre constitutionnel : Les maliens restent à l’attente d’un chronogramme électoral

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Au-delà des manœuvres dilatoires, sommes-nous en train de cheminer vers une transition dite désormais de refondation et qui au passage se gargarise dans la rupture avec l’ordre constitutionnel ? Cette interrogation, bon nombre de Maliens se la posent à juste titre. Depuis quelques mois, en effet, cela il tient d’un secret de Polichinelle que la Transition en cours nourrit l’ambition à peine voilée de s’éterniser au pouvoir, prétextant d’une refondation aux germes utopiques. Ce constat se justifie par le flou qu’entretiennent les autorités autour du chronogramme électoral dont la pressante demande tant à l’intérieur qu’à l’extérieur a mis le Mali dans l’inconfort d’un climat sociopolitique délétère, mais également d’un malaise diplomatique sans précédent avec la communauté internationale. Dans l’optique de donner une saine visibilité par l’étalage du caractère refondateur et unificateur de ce qu’on peut considérer comme la deuxième transition en moins d’un an, on a eu droit à des assises nationales de refondation qui n’ont eu que le mérite souhaité de proroger le délai de cette période d’exception, tout en mettant en avant une possible prolongation jusqu’à cinq ans.

Par ailleurs, on reste aphone devant l’abasourdissant fait qu’aucune proposition de la Cedeao n’est convenable pour nos autorités alors que toute transition par essence est juste une courte période ayant pour ultime objectif d’œuvrer pour le retour à l’ordre constitutionnel. Il est toutefois sidérant de voir que depuis plus d’un an aux commandes du Mali, le pouvoir du colonel Assimi Goïta, balayant d’un revers de main toute proposition de chronogramme électoral extérieure, demeure mordicus dans l’irrésolution exaspérante d’en proposer officiellement un, malgré les spéculations en cours.

Sur un tout autre plan, la refondation nationale qui est le prétexte fétiche des autorités actuelles a des prémices dont le premier se nomme légitimité. Que vaudra des réformes institutionnelles d’un pouvoir transitoire aux yeux des organisations internationales et d’un régime démocratiquement élu. Le second aspect du type de refondation dont a besoin le Mali repose sur l’exemplarité. En effet, malgré les effets intenables des sanctions de la Cedeao sur la population on constate avec regret que le train de vie du présent régime reste sur la même fréquence d’opulence que celle des pouvoirs précédents. Bref, autant de signaux qui prouvent que cette transition a tout intérêt à rectifier le tir au risque de voir son adoubement par le peuple s’altérer en malheureux cris de détresse.

 

Ousmane Tiémoko Diakité

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. ali tu sais que maliweb devrait etre en Bamanan mais dommage qu’ils ont prefere le Francais, la langue de la maudite France!

  2. ali si tu veux que je te parle en Soninke, Bambara ou Pulhar, dis-moi je vais le faire avec fierte car je sais qui je suis, seulement que beaucoup de gens ne vont pas comprendre ce que je dis. Aussi si on doit parler en Anglais, Neerlandais ou Espgnol ou Portuguais, je n’ai aucun probleme car j’ai vecu dans toutes ces langues pendant des annees au Bresil, Argentine, Chili, Angola, Nigeria, Inde, Rotterdam/Amsterdam.

  3. ali si tu veux que je te parle en Soninke, Bambabra ou Pulhar, dis-moi je vais le faire avec fierte car je sais qui je suis, seulement que beaucoup de gens ne vont pas comprendre ce que je dis. Aussi si on doit parler en Anglais, Neerlandais ou Espgnol ou Portuguais, je n’ai aucun probleme car j’ai vecu dans toutes ces langues pendant des annees au Bresil, Argentine, Chili, Angola, Nigeria, Inde, Rotterdam/Amsterdam.

  4. kinguiranke! tu dis les autres sont esclaves de la france alors que toi même tu écris, tu penses et tu parles la langue du maître, ce qui est tres grave.

  5. Malidew, nous n’allons pas retourner dans les sales gueules des voleurs de cleptocrates appeles politiciens democrates au Mali. Souvenons-nous que les premiers fonctionnaires milliardaires sont nes au Mali sous la ‘democratie’.En effet de AOKK a IBK le Mali n’a connu que des detourneurs de fond public comme democrates et pouvoirs ‘elus’. Alors le Mali-Kura est une necessite et nous preferrons vivre dans la pauvrete dans la dignite et allons restes debout sur les ramparts pour defendre notre patrie et notre Afrique! La CEDEAO est malheureusement dirigee par des sous-prefets de Macron et prennent leurs coup de sifflet de Paris! Que vive un Mali libre et souverain dans une Afrique libre et independante!

  6. Pauvre population Malienne…!!! Ce régime de transition se moquent complément de la souffrance de la population. Même si l’embargo durent 10 ans , ils n’en ont rien à faire car eux, leurs familles et leurs proches auront toujours de quoi vivre et en beauté.
    Malheureusement, les Maliens ont tellement été abusé et déçu par les politiciens ( régime IBK) qu’ils ne rendent même pas compte des manipulations de l’actuel gouvernement ; c’est à dire rester le plus longtemps au pouvoir. Ma question est la suivante : vont-ils le confisquer pendant des décennies ? ou vont-ils se faire casser la gueule littéralement parlant ?
    Non aux dictateurs et aux autocrates maquillés en démocrates.
    Bref, que Dieu sauve le Mali.

  7. Diakite ke i MALANKOLON DEN ANI FASO MANDJUGU DEN! Nous allons faire le Mali sans ses enfants apatrides assimiles et esclaves mentaux de la maudite France comme toi!

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