Au Mali le retard devient une culture qui se pratique à tous les niveaux de l’administration du sommet jusqu’à la base. Conséquence : non-exécution des taches à temps et frein au développement socio-professionnel.
L’étranger qui organise un évènement à Bamako et qui invite les plus hautes autorités administratives, les ministres, les membres de la société civile… sera amèrement déçu du retard de ceux-ci sans motif valable. Dans notre pays tout le monde vient en retard et cela à toutes les occasions et même au travail. De nos jours, notre société est gangrénée par ce fléau et dans toutes les couches sociales on rencontre des retardataires.
Nombre sont les événements dans lesquels les horaires sont respectés. Soit c’est les organisateurs qui sont en atermoiement ou ce sont les invités et parfois on retrouve qu’aucun d’entre eux ne soit à l’heure. Les stéréotypes ne manquent pas : Panne de réveil, problème de pluie, d’embouteillage. La ponctualité n’est simplement pas le fort de beaucoup de maliens.
Cette mauvaise culture qui carcinome notre société a des répercutions négatives sur le rendement humaine et sur le développement tout court du pays. En clair, venir toujours en retard aggrave la pauvreté et baisse le taux de production d’une entreprise et joue sur la croissance d’un pays.
Dans les pays sérieux par exemple, arrivé en retard au travail est considéré comme impardonnable dans les entreprises privés mais chez les fonctionnaires maliens, c’est une banalité. Triste constat, c’est rare de trouver un bureau opérationnel à 8 heures.
Pis, certains ministres ou même le président de la République sont toujours en retard et le plus souvent les excuses n’en manquent pas. Nous avons en mémoire, des cérémonies officielles sont retardées et cela joue sur l’emploi du temps des autres participants dont le programme est déjà planifié.
La justice estime, en effet, que les retards, s’ils sont répétés et assez importants, peuvent constituer un motif de licenciement pour fautes car ces absences désorganisent l’entreprise ou les programmes et entrainent un surplus de travail pour les autres. « Les licenciements au travail n’interviennent pas après un nombre prédéfini de retards. Les décisions se font au cas par cas » instruit le droit du travail.
C’est dire qu’au Mali l’heure est grave et si la question de retard abusif n’est pas vite tranchée, aucun programme de développement, que ça soit sur le plan humain ou matériel, ne sera possible.
Nous y reviendrons.
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Dès l’attentat criminel survenu le 17 juillet dernier contre l’avion civil de la Malaysia Airlines, qui a fait 298 tués, dont 80 enfants, des accusations hystériques s’en ont suivi de la part des pays occidentaux, accusant tantôt la Russie, tantôt les résistants de Novorossia. Mais après que les boites noires aient été transmises aux enquêteurs internationaux, silence totale…
Vraisemblablement et à l’heure actuelle, la Russie et ses alliés restent les seuls qui réclament justice pour les victimes et surtout que la lumière soit faite sur les responsables de cet attentat. Les pays occidentaux, eux, après avoir fait leur travail habituel de propagande antirusse, se retrouvent aujourd’hui dans un silence quasi-total. Mais pourquoi ? Vraisemblablement l’Occident politique exerce déjà une grande pression sur l’enquête menée afin de « protéger » ses « amis » de la junte kiévienne.
La Fédération de Russie, via le Ministère des Affaires étrangères, a tout récemment exigé que l’enquête en cours soit réalisée dans la transparence la plus totale et a également insisté sur la nécessité de rapports réguliers. La source diplomatique russe a souligné que l’enquête visant à déterminer les causes du crash devait être menée sous le contrôle international, en étant complète et transparente aussi bien au public qu’aux médias. La diplomatie russe a également noté que les pays ayant tenté d’imposer pratiquement immédiatement la responsabilité pour cette tragédie à la Fédération de Russie et aux miliciens, gardaient depuis le silence.
Quant aux USA, qui avaient déclaré qu’ils possédaient les preuves qui confirment la responsabilité des « miliciens pro-russes », ils refusent toujours de les publier. Vraisemblablement, il s’agit des mêmes « preuves » que les USA avaient utilisées pour occuper et plonger dans le chaos le pays martyr qui s’appelle l’Irak, ainsi que celles qui devaient leur servir de prétexte pour attaquer la Syrie.
D’autre part et ce fait est véritablement terrible, l’Agence d’information ukrainienne UNIAN, appartenant à l’oligarque mafieux israélo-ukrainien Igor Kolomoïsky et ouvertement pro-Maïdan, a publié le 12 août dernier une note, profitons du lien avant qu’il ne soit supprimé, qui sera très rapidement traduite et reprise par les médias alternatifs (Vineyardsaker, Agoravox,…), mais par aucun média du mainstream (surprenant ?). Il y est fait mention du fait que les Pays-Bas, la Belgique, l’Australie et l’Ukraine ont signé un accord de « non-divulgation » qui permet à chacun de ces pays d’émettre un véto sur la divulgation des résultats de l’enquête. Selon l’UNIAN, cette information a été communiquée par le représentant du procureur général de l’Ukraine Yuri Boytchenko. Donc en gros cela signifie simplement que l’Ukraine occupée par les néonazis et grâce à ses mentors occidentaux, pourra tranquillement échapper à la responsabilité pour le crime odieux commis à l’encontre des passagers du vol MH17. Une responsabilité qui vraisemblablement ne peut plus être remise en doute.
De son côté, l’Occident politique devient pratiquement ouvertement un ensemble criminel et terroriste. Imaginez-vous ne serait-ce qu’un instant que la Russie en coordination avec la Chine, ainsi que les autres alliés des BRICS, d’Amérique latine et des autres nations, aurait tenté d’imposer un « véto » sur ladite enquête internationale. Il n’y a aucun doute à avoir : toute l’élite occidentale aurait immédiatement crié au scandale et la mafia médiatique de l’Occident aurait repris le refrain que cela confirme complètement la responsabilité russe dans cette affaire. Mais lorsque un petit groupe de pays, dirigés par des néocolonialistes d’un côté et des néonazis de l’autre, décide de se donner le droit de cacher la vérité à l’humanité, tout le mainstream se tait.
En conclusion, plusieurs choses à dire. Pour le moment, les seuls intéressés dans cette affaire qui jouent la transparence totale ne sont autres que les résistants de Novorossia, qui ont immédiatement et unanimement déclaré un cessez-le-feu pour permettre de retrouver les boites noires du Boeing 777 et les transmettre aux représentants malaisiens, et la Russie qui a dès le début réclamé une enquête internationale minutieuse. A ce jour, le Ministère russe des Affaires étrangères, ainsi que le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU Vitali Tchourkine, exigent que dans les plus brefs délais soient publiés un rapport et une mise à jour de l’enquête en cours.
Quant à l’Occident (pas celui des peuples mais celui de la grande politique, des finances et des médias), il a confirmé une fois encore ce qu’il représente en réalité : une grande organisation transnationale criminelle, néocoloniale et raciste. Un système mafieux qui n’a plus lieu d’être à l’heure d’aujourd’hui. D’ailleurs et mis à part la responsabilité directe de Kiev dans l’attentat contre l’avion de la compagnie aérienne malaisienne, il serait plus qu’intéressant de connaitre le degré de participation des Etats occidentaux audit attentat terroriste. Après tout, les élites occidentales sont tellement habituées depuis le temps à fleureter avec les extrémistes de tous bords.
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