Rétablissement de la paix et lutte contre l’extrémisme violent au Mali : Les jeunes se donnent de la voix

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Fruit de la coopération entre ladite association, l’Ong Instrument For (4) Africa et l’Ambassade, visait à sensibiliser les jeunes sur leur rôle dans la préservation de la paix dans notre pays. Ibrahima A Maïga d CNJ-Mali était le principal conférencier, en présence Casimir Somboro, Président de la Jeunesse Ginna Dogon et d’autres invités de marque. La salle de spectacle de Koro à servi de cadre à cette conférence tenue le 25 février 2015.

D’entrée de jeu, le conférencier a remercié la jeunesse Ginna Dogon pour le choix du thème, qui vise à jeter les bases de réflexions sur la nécessité de préserver la paix et la lutte l’extrémisme violent devenu une gangrène sociale dont les jeunes sont malheureusement les principales victimes.

Dans son exposé liminaire le conférencier a fait la classification de la tranche de jeunes selon les structures. Pour le Ministère de la jeunesse, est jeune toute personne se trouvant dans la tranche d’âge comprise entre 15 et 35 ans. Selon l’Apej, la tranche est comprise entre 18 et 40 ans. Pour le système des Nations Unies tel que l’Unesco, la jeunesse est comprise entre 15 à 24 ans.

S’agissant de la paix se définit comme une absence de conflit, guerre, de violences. Elle est synonyme de quiétude, de calme, de béatitude, de tranquillité, de réconciliation. En un mot, c‘est la situation d’un pays ou d’un peuple qui n’est pas en guerre. La paix est un processus par lequel, les individus, les Etats s’engagent à la préserver à travers des actes, comportements, le respect d’un certaines valeurs culturelles.

Quant à l’extrémisme vient du comportement ou  attitude radicale d’un individu à faire valoir son point de vue. Cependant, il y’a plusieurs facteurs qui incitent les gens à la violence, parmi lesquels on peut citer la mal gouvernance, corruption, injustice, pauvreté, chômage, analphabétisme, le phénomène es enfants de la rue, résurgence des conflits ethnique.

Le conférencier a regretté que les jeunes soient les principales victimes de ces extrémismes à travers le monde. C’est le cas de la rébellion au Nord mali, Boko Haram au Nigéria, AQMI et autres groupes extrémistes. Le  terrorisme et l’extrémisme violent n’ont pas de frontière.  L’avenir de la jeunesse est ainsi compromis, a-t-il martelé.

Joseph Douyon, modérateur et non moins secrétaire chargé aux conflits au bureau national dira que la paix est un comportement de tous les jours. Chacun doit le cultiver en son sein : dans la famille, communauté, le monde.

La prévention est possible si nos nous y mettons. Cela se passe la culture de la paix à travers les conférences, les colloques, la culture, la maitrise des réseaux sociaux qui constituent de véritables moyens d’enrôler les jeunes aux conflits, à la guerre. Pour ce faire, la jeunesse doit prendre le devant de la scène en menant la sensibilisation, a renchéri Ibrahima A Maïga. Une invite aux jeunes à prendre leurs responsabilités à deux mains en rejetant partout tout genre de violences de quelque nature que ce soit.

Quatre (4) jeunes de Kidal ont rehaussé l’éclat de cette conférence par des contributions de taille sur la nécessité de maintenir la paix dans notre pays. Invités d’honneur de cette 4è JCD, ces jeunes ont fait le parallèle entre ce thème et le conflit armé du Nord Mali qui a casé du tort aux jeunes et femmes de ces localités. La jeunesse Ginna a gagné son pari d’avant garde de la paix au cours de ces journées tenues à Koro du 25 au 28 février dernier.

Par Hassane Kanambaye

 

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