Au Mali, il nous arrive souvent d’oublier très vite. On oublie, ou on fait semblant d’oublier, ce qu’était ce beau pays il y a à peine quelques mois : une République couchée aux pieds d’un groupe de putschistes juchés sur les hauteurs de Kati, ne répondant qu’au seul instinct de l’appât du gain facile ! Un Etat presque dans un Etat – épicentre d’un pouvoir réel vers lequel convergeaient tous les prédateurs civils et militaires, opportunistes en diable, attirés par les maigres dépouilles d’un pays littéralement dépecé.
Que d’actes odieux subis par le brave peuple dans un contexte d’impunité garantie ! Souvenons- nous en : la terreur inspirée par les putschistes était telle que, même certains candidats à la présidentielle, qui avaient pourtant subis des actes vexatoires de la part de ces “envahisseurs”, se croyaient obligés de leur adresser des paroles aimables.
Au lendemain de l’élection présidentielle et au regard de cet héritage lourd de menaces, il fusait de partout à travers le monde des interrogations angoissées sur la capacité du nouveau régime à restaurer l’autorité de l’Etat.
Comment IBK, injustement soupçonné d’accointance avec ces militaires, allait-il s’y prendre pour imposer son autorité ? Le défi était immense ! Par un de ces retournements dont seule l’histoire a le secret, ce sont ces mêmes militaires qui allaient donner au nouveau chef de l’Etat l’occasion de démontrer toutes ses capacités d’homme d’Etat.
A la suite donc d’une énième mutinerie, survenue le 30 septembre 2013, le Chef suprême des armées lança une opération de reprise en main des affaires militaires en s’adressant d’abord, directement, au peuple dans un discours mémorable où il a été question de la légitimité institutionnelle face à l’aventure. Ferme et déterminé, le président IBK, plus que jamais dans son rôle, lança, par la suite, une opération spectaculaire de nettoyage baptisée “Sanya”, qui mettra en quelques heures la nouvelle République à l’abri des agissements des dangereux aventuriers.
L’arrestation du général Sanogo, qui en a suivi, a été sans doute le moment emblématique de cette entreprise de restauration de l’autorité de l’Etat. Sanogo se croyait intouchable, sans doute grisé par la complaisance lâche dont faisait preuve à son égard des hommes d’Etat qu’il avait pratiqués jusque là. Alors que, oubliait-il certainement, que le contexte avait changé et les hommes avec. Il ne l’avait point compris. En renouant avec ses pratiques de justice expéditive et en refusant ostensiblement de déférer à la convocation de la justice, le nouveau général, fraichement promu, défia l’Etat qui répondit à son offense avec vigueur et fermeté. Ses partisans ultra-minoritaires qui crient encore au complot sont-ils conscients de ce qui serait aujourd’hui advenu du Mali et de son Etat si cette attitude irrévérencieuse devait triompher ?
Du reste, les suites macabres de ce feuilleton lugubre auront définitivement édifié les citoyens doués de bon sens. “Nul ne saurait être au dessus de la loi !” IBK dixit. Les brebis galeuses mises hors d’état de nuire, le respect de la hiérarchie, fondement de la discipline militaire, est désormais de mise pour redonner à l’armée l’image respectable d’une institution sacrée. Le chemin est long et difficile, mais avec détermination, la mise en œuvre de l’agenda de reformes permettra sans doute d’y arriver. Voulu et suivi quotidiennement et en temps réel par le Président de la République, l’aggioremento militaire est en marche pour donner au Mali un outil de défense digne de ce nom.
Equiper et soutenir l’armée, adapter la doctrine de la défense nationale, entrainer les forces, améliorer la gestion des ressources humaines, développer l’instruction et la formation dans une perspective durable avec des principes d’équité irréprochables, créer progressivement un service national des jeunes et une force de réservistes, promouvoir et améliorer la condition militaire, inscrire l’outil militaire dans une perspective régionale, se préparer stratégiquement aux engagements futurs, voilà, entre autres, le challenge historique décliné par cet ambitieux programme. Les choses sérieuses ne font que commencer, les défis sécuritaires qui se posent à la Nation sont énormes. Certes, les éternels persifleurs et adeptes ataviques de la sinistrose seront toujours là pour chahuter les bonnes causes, mais les jalons fondateurs de la restructuration de l’Etat sont désormais posés.
Aux véritables démocrates, républicains et patriotes de se mobiliser pour donner corps et sens de façon durable à cette noble mission contemporaine.
Par Souleymane Sidibe,
Désolé! Le Gouvernement Tamtam L’y est un Gouvernement RPM-CNRDRE.
Enfoire tu critique quelqun en empruntant son slogant honte a vous. Vs pensez que ce sanago est l seul malien. Leche botte.
Merci Monsieur SIDIBE,
On ne peut plus clair. Quoiqu’on dise, nous savons ce qui se passe en terme d’orientation. IBK donne des directives, c’est au peuple de les suivre : probité, équité, justique, assuré la sécurité des personnes et des bien, gérer de façon efficiente les ressources de l’Etat, respect mutuel, savoir faire, savoir être, lutter contre la corruption, faire du Mali un pays respecté et respectable, tels sont les enseignements que j’ai pu tirer des actions en cours depuis l’élection de notre Président.
Bonne chance et plein succès dans l’atteinte de ses objectifs pour le Mali. Amen.
Il faut voyager pour avoir des Amis et partenaires , on ne p pas gerer un pays seul et les moyens ca se cherche. Pour tout ca il faut voyager, quand tu as une bonne equipe derrière on sinquiete pas.
Le Mali avancera pour le bien du Peuple
Mr Sidibé entant que noble tu te transforme en griot d’un bela (esclave) tu ne fais honneur à ta famille
Pourquoi s’acharner contre le Grand Général SANOGO seul. En tous cas que le veules ou pas, il aura toujours des fans et des supporteurs. Ton IBK ne fait que voyager et tu veux tromper les gens?
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