Respect des droits humains et éducation à la paix pour lutter contre l’extrémisme violent

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Le 15 mai 2019, s’est tenue à l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye de Bamako, la cérémonie d’ouverture du colloque international sur le « respect des droits de l’homme et l’éducation à la paix dans le cadre de la prévention de l’extrémisme violent ».

Organisée par l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest – Unité Universitaire de Bamako (UCAO- UUBa), cette première édition du colloque international sur le « respect des droits de l’homme et l’éducation à la paix dans le cadre de la prévention de l’extrémisme violent » se tient avec le soutien de la Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA. Cette rencontre permettra également le partage de connaissances et d’expériences sur l’importance du respect des droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le but étant d’impacter le processus de construction d’une paix durable au Mali, par la promotion et le respect des droits de l’homme ainsi que celle de la culture de la paix.

Il s’agit, à travers cette initiative, de contribuer à la création d’un espace de réflexion sur les phénomènes qui empêchent le développement d’une “culture active de la paix”, des causes à l’origine de l’extrémisme violent et du terrorisme, de même que des atteintes récurrentes aux droits de l’homme. La réflexion et la recherche, sur les ressources qui peuvent véhiculer et garantir la promotion de la culture de la paix, ainsi que le respect des droits de l’homme et l’engagement pour leur protection.

La Cérémonie d’ouverture a été placée sous la présidence du Ministre des Affaires religieuses et du culte, représenté par son Secrétaire général M. Yahya Ahmed Mohamed. Celui-ci a salué l’initiative, exprimé la gratitude du Gouvernement et réaffirmé sa conviction que les résultats auxquels vont parvenir ce colloque seront d’un apport précieux pour la recherche de la paix au Mali.

Dans son discours, le Président de l’UCAO-l’UUBa, Dr Clément Lonah, a remercié les participants et précisé les deux résultats essentiels attendus de ce colloque, à savoir : la construction de la paix et la proposition de hautes réflexions réalistes scientifiques. Également présents, le représentant des Evêques, l’Abbé Noël Somboro, ainsi que Guillaume Ngefa, Directeur de la Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA et Représentant du Haut-Commissaire aux droits de l’homme au Mali, qui ce jour-là, représentait également le Chef de la Mission de l’ONU au Mali.

  1. Ngefa a souligné la nécessité d’agir en synergie dans le cadre de la prévention de l’extrémisme violent, invité à la recherche d’une réponse régionale aux défis liés au terrorisme et à l’extrémisme violent, et rappelé que la lutte contre le radicalisme et l’extrémisme violent est une priorité stratégique pour le Haut-Commissariat aux droits de l’homme au Mali, notamment à travers des programmes d’éducation aux droits de l’homme et des mesures de prévention contre la radicalisation.

La conférence inaugurale sur le thème “droits humains et éducation à la paix, apprendre le respect des droits humains et renoncer à l’extrémisme violent”, a été donnée par Daniel Téssougué, Juge à la Cour de Justice de l’UEMOA. Pendant les trois jours, sept experts internationaux venant du Niger, du Burkina-Faso, d’Italie, de Côte d’ivoire, de France, du Congo-Brazzaville et du Benin, ainsi que des experts maliens, feront 27 communications. Aussi importantes les unes que les autres, elles porteront sur les manifestations, causes et conséquences de l’extrémisme violent, l’importance du respect des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, et les stratégies de prévention de l’extrémisme violent.

Plus de 200 personnes, notamment des enseignants chercheurs, des étudiants, des praticiens du droit, les autorités religieuses et traditionnelles, les imams, le Haut-conseil Islamique, les représentants des églises catholiques et protestantes, les organisations de jeunesse, Les associations Ginna Dogon et Tabitaal Pulaku, et les ministères en charge de la justice, de la réconciliation, de la défense et de la sécurité prennent actuellement part au forum.

Source : Minusma

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