Résolution des crises au Mali à travers les valeurs sociales : Le Groupe «Joko ni Maaya» joue sa partition

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Le samedi 07 juillet 2012, la Maison des ainées a servi de cadre au lancement des activités du Groupe «joko ni maaya». Le thème portait sur : «La prospérité partagée dans la stabilité, la paix et la sécurité». C’était en présence de Seydou Idrissa Traoré président du groupe qui avait à ses côtés Dr Abdoulaye Niang, Dr Baba Coulibaly, Adama Traoré et d’autres membres du bureau. Ont également pris part à cette activité la Recotrade et d’autres organisations de défense des valeurs traditionnelles du Mali.

Mis en place par des hommes et des femmes expérimentés en matière du développement social, économique, institutionnel, sécuritaire et cultuel, le Groupe joko ni maaya, s’est donné des rôles et responsabilités. Car, il est soucieux de la résolution des crises qui secouent notre pays, depuis des mois. Ce groupe renoue avec les valeurs sociétales qui caractérisent chaque humain lesquelles constituent aussi les piliers séculaires des responsabilités au Mali.

Ainsi, il se réfère à la devise à trois piliers adoptée depuis 1236 par l’empire du Mali qui est : le comportement, le savoir faire et la responsabilité. En langue nationale Bambara : « jôsen Saba : kodôn, baara ani Tilenenya » qui sont les bases de nos valeurs. C’est pourquoi dans son allocution, le président du Groupe joko ni maaya Seydou Idrissa Traoré a fait savoir que la crise sociale au Mali et dans le reste du monde est due à l’inobservation des valeurs sociales et culturelles. «Ce qui a conduit à l’émergence d’organisations de culture d’attitude déviante ou des déviations comportementales», a-t-il conclu. Selon une philosophie de Joko ni Maaya, cette inobservation de nos valeurs peut offrir des possibilités de procuration de la prospérité, mais pas la stabilité ni la sécurité.

Un autre aspect abordé au cours de cette cérémonie de lancement était la globalisation. À entendre les organisateurs, celle-ci constituée du mouvement des capitaux (des industries, des gestionnaires, d’ingénieurs et des ouvriers) contribue au développement de la capacité de création de la croissance économique globale de la nation. Fondé sur le principe de leadership inclusif et partagé, le Groupe joko ni maaya, entend aussi s’offrir comme facilitateur dans un esprit du co-entreprenariat. Ce dernier est basé sur des valeurs sociales pour une globalisation d’opportunité et moins de risque dans un village de 7 milliards de voisins.

Pour ce faire, le groupe cherche à faire émerger au Mali et travers le monde des stratégies sociales, politiques, économiques et sécuritaires respectueuses des valeurs traditionnelles. Ces stratégies mèneront à la prospérité partagée dans la paix et la sécurité. À signaler que les responsables du Groupe Joko ni Maaya ont édifié l’assistance sur ‘’Joko’’. D’après eux, en langue Bambara celui-ci est l’ensemble des attributs positifs qui caractérisent une personne dans ses interactions avec autrui ou le co-entreprenariat entre des groupes d’acteurs.

Enfin, il convient de préciser que joko ni maaya est actuellement structuré de trois départements stratégiques à savoir : les études, la communication et les opérations.

Bréhima Coulibaly

Seydou I. Traoré président de Joko ni maaya

Très mal placé en tant qu’ancien PDG de l’office du Niger

Au Mali, le ridicule ne tue plus ! Si non, comment après avoir humilié les pauvres paysans de la zone office du Niger, aujourd’hui, Seydou Idrissa Traoré réapparait sous un autre manteau en se faisant passer pour un donneur de leçon morale. Pense-t-il que nous sommes amnésiques?

En effet, il y a quelques années, l’ORTM alors dirigé par Seydou Cissouma le tout puissant chef de la cellule de communication de l’ex président ATT, via Sidiki N’Fa Konaté diffusait un élément qui heurtait la sensibilité des Maliens. À l’époque, en tant que PDG de l’office du Niger ce même Seydou Idrissa Traoré apparaissait sur le petit écran en lâchant sans ménagement ces mots en langue nationale Bambara : «Ni mogo min m’a ji songo sara, i bè gen ! Traduction facile en français : «Celui qui ne payera pas la redevance eau sera exproprié de son champ». Traoré ne pouvait-il pas faire preuve de sagesse, vu son âge, pour trouver une expression moins choquante?

Quelques années plus tard, la providence est venue éclaircir les choses. Car, Seydou I. Traoré l’homme à la langue bien pendue fut débarqué de l’office du Niger pour raison de «malversation». Vrai ou faux? En tout cas, il est le seul à pouvoir confirmer ou démentir les faits qui lui ont été reprochés par ses chefs. Menant désormais une vie oisive, maintenant, ce Seydou tout aussi «sacré» à l’image de la plupart de ses homonymes se retrouve se met à la tête d’une organisation dénommée : Joko ni Maaya. De quel joko (caractère) et de quel maaya (humanité) veut-il nous enseigner?

Est-ce le joko (caractère) qui consiste à s’isoler des autres quand on est PDG de l’office du Niger en proférant des insanités à l’endroit de ses semblables? Ou le maaya (humanité) dont les vertus permettent de s’accepter malgré les différences? La morale se moque-t-elle de ce Seydou versatile. Est-il en train de s’agiter pour encore s’offrir un autre poste de responsabilité nationale? Que le Bon Dieu ait pitié de ces hauts responsables qui, une fois, lâchés prennent fait et cause pour la population ! Leur supercherie a assez duré. On a tout compris !

La rédaction

 

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