Résolution de la crise au nord du Mali : Les propositions concrètes de Dr. Abdoulaye Sall

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Dans le cadre de la recherche de solutions de la crise que notre pays traverse en ce moment, Dr. Abdoulaye Sall président du cri 2002 et ancien ministre, a organisé le Samedi dernier une conférence de presse. L’objectif principal  était de rappeler à l’opinion nationale sur ce qu’il avait dit dans ses ouvrages il y a 20 ans sur la crise au Nord du Mali. C’était en présence des journalistes et quelques membres du Cri 2002.
Selon le docteur Abdoulaye Sall, «il y ‘a 20 ans de cela, en Aout 1993, je publiais  deux livres sous le titre de (Paris de la décentralisation au Mali), le premier, le tome 1 de 164 pages, portant sur une (contribution pour une décentralisation réussie avec une attention particulière sur les conflits et crises récurrents dans les collectivités territoriales du nord, particulièrement dans la région de Kidal), et le deuxième, le tome 2 de 332 pages, sur l’ensemble des textes fondamentaux (constitutionnels, législatifs et règlementaires) adoptés et promulgués du 11 novembre 1955, date de la promulgation de la loi N° 55 – 1489 du 18 novembre 1955 relative à la réorganisation municipale en Afrique Occidentale Française (AOF), en Afrique Equatoriale Française (AEF), au Togo, au Cameroun et à Madagascar, au 11 février 1993, date de promulgation par le président de la troisième république de la loi N° 93 – 008 déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales dans notre pays».
Le président du Cri 2002, Dr. Abdoulaye Sall, disait il y a 20 ans, entre autres, que la promulgation de la loi déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales constituait une espérance, celle d’une décentralisation effective des pouvoirs, des compétences et des moyens de l’Etat hérité de l’expérience coloniale au profit de l’Etat démocratique, républicain et solidaire à bâtir ou la question du nord, notamment Touareg, serait définitivement réglée dans le cadre de la démocratie et de la décentralisation dans la diversité de penser, d’opinions, de savoir, de libre choix, de croyances, de culture, et de respects des droits et devoirs de la personne humaine.
Selon le président Abdoulaye Sall, la profession de foi en octobre 1961 du premier président du Mali indépendant, selon laquelle, (le village est chez nous la celle de base et c’est la vitalité de cette cellule qui engendrera la vitalité de la nation toute entière). Cette profession de foi du président Modibo Keita (1960- 1968) posait en fait la vision de la décentralisation dans notre pays, ses enjeux, ses défis, ses sacrifices… en tirant les enseignements de notre histoire, de notre passé colonial avec le peuple et le gouvernement français dont le Lieutenant-gouverneur du Haut Sénégal et Niger; défendait (n’avoir jamais vu un groupe ethnique à caractère particulièrement indépendantiste… Il n’est pas une tribu touareg contre laquelle les français n’eurent pas à lutter à plusieurs reprises…
Les tribus après une défaite s’éloignaient et s’installaient ailleurs en attendant le moment propice pour déclencher une nouvelle offensive, dans la psychologie des kel Tamasheq: il faut venger les morts). Pour lui, combien de révoltes, combien de conflits armés, combien de crises identitaires avons-nous connu depuis, malgré la bienveillance, voire la frilosité, des autorités en place de l’indépendance de notre pays à ce jour? Que faire dans le cadre de la démocratie et de la décentralisation?
A travers ses ouvrages, le docteur Abdoulaye Sall, président du Cri 2002, a fait quelques propositions, il y a 20 ans de cela, aux citoyens maliens sur la crise au nord du mali, (Substituer à l’Etat de droit étatique statique à l’occidentale, l’Etat de droit des structures socio-économiques sur la base du dialogue, de la concertation, de la négociation, de la convention, du contrat-plan et du contrat de performances.
Une manière de faire renaitre conformément  à notre culture et à nos traditions des contrats de confiance entre l’Etat et la société civile, l’Etat et les organismes personnalisés.
Comme le fait remarquer si bien Gurvitch, transférer à des collectivités non publiques (associations, fondations; groupements divers) des tâches de services publics, c’est la voie de l’autonomisation. C’est cette voie qui peut être la plus neuve et la plus intéressante pour répondre aux difficultés de l’Etat – providence).
Une contribution de Fatogoma COULIBALY

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