Réseau Paix et Sécurité des femmes de l’espace CEDEAO : Les femmes pour la libération du Nord et une réconciliation de tous les fils de la Nation

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L’hôtel Salam a été le cadre pour le lancement, le lundi dernier, dans l’après-midi, de l’atelier de formation des médiatrices et négociatrices nationales pour prévenir et gérer les conflits au Mali. La rencontre, organisée par le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes dans l’espace CEDEAO, était présidée par la ministre en charge de la famille, de la promotion de la femme et de l’enfant, Mme Alwata Ichata Sahi ainsi que le représentant du secrétaire général des Nations Unies. Elle a permis de discuter du comment les femmes peuvent s’impliquer à tous les niveaux  pour la fin de la crise et la réconciliation au Mali.

Mme Alwata Ichata Sayi

Plus que jamais déterminées, les femmes du Mali atteindront leurs objectifs ultimes, ceux de brandir un jour le flambeau de la paix et de la sécurité dans tout le Mali “. C’est en ces termes que la ministre en charge de la famille, de la promotion de la femme et de l’enfant, Alwata Ichata Sahi, s’est adressée à l’assistance  pour inciter les femmes à tout mettre en œuvre afin de combler les attentes de la formation organisée en leur faveur. Cet atelier qui a débuté le lundi 12 novembre 2012 doit s’étendre sur 10 jours et touchera à tous les points saillants de la crise.

Cette formation est la preuve  de la volonté du Réseau paix et sécurité pour femmes de l’espace Cedeao (Repsfeco/Mali) de mettre à la disposition des décideurs  des ressources humaines qualifiées pour contribuer au retour définitif d’une paix durable avec plus de droit pour tous les enfants du pays .

Selon la Secrétaire Générale du Réseau Paix et Sécurité, Fatoumata Maïga, cette rencontre a pour objectif le renforcement des capacités pour la sensibilisation. En effet, la crise englobe plusieurs  secteurs et nous ignorons  les tenants et aboutissants du problème. Les femmes initiatrices de cette rencontre sont pour une intervention militaire imminente mais prônent aussi la réconciliation et la gestion de l’après guerre. Puisqu’on n’est pas sans ignorer que le Mali est un Etat “arc en ciel“, c’est-à-dire multi ethnique. Raison pour laquelle, les femmes veulent se former et s’informer afin de participer à ce volet de la crise malienne.

Pour conclure, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies  pour l’Afrique, Saïd Djinnit, a promis de combler les attentes des femmes dans la mise en œuvre du processus de paix. Il soutient un dialogue qui consolide l’idée d’une transition pour organiser des élections fiables qui verront la participation des femmes dans leur bon déroulement. ”Je porterai votre message à qui de droit” a-t-il assuré.

Faut-il souligner que le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes dans l’espace CEDEAO (REPSFECO) a vu le à Abidjan, en 2008, et dispose d’antennes nationales dans les 15 Etats membres de la Communauté. Celle du Mali a été mise en place en décembre 2011. Il a pour objectifs de coordonner et d’optimiser les rôles et les initiatives des femmes dans la prévention des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des droits humains, particulièrement ceux des femmes et d’autres groupes vulnérables.

Mariam OUEDRAGO

Stagiaire       

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1 commentaire

  1. Réconciliation de tous les fils du pays, mais pas avec des renégats, des criminels d’aguelhoc, des assassins du capitaine sékou Traoré et ses hommes ainsi que ceux qui ont conduit ces braves soldats à la mort. L’impunité doit finir dans ce pays, il y va de la survie même du Mali en tant que nation. Comment tolerer un Iyad, un Algabass intalla, un amada ag bibi, ceux là-même qui étaient députés à l’assemblée national mais qui ont préféré prendre des armes pour tuer des fils du Mali. Comment tolérer ces autorités fantoches qui ont laissé faire, car ag bibi et ag intalla étaient depuis longtemps connus pour leur double jeu entre les sièges de l’assemblée et les cercles impies d’AQMI sur les sables du nord. Comment tolérer ces deserteurs touaregs qui ont trahi leur serment de servir le Mali, pire qui se sont joints à l’ennemi. Comment tolérer ces individus au nom de quelle paix? Il n’y aura de paix que si justice est faite.

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