Le Premier ministre, chef du gouvernement, Oumar Tatam Ly, a présidé le 21 janvier 2014, la cérémonie d’ouverture de la 2ème assemblée générale du Réseau des Compétences Electorales Francophones (RECEF). Cette 2ème assemblée générale du RECEF qui a été suivi d’un séminaire international d’échange sur les organes de gestion des élections s’est déroulé les 21, 22 et 23 janvier 2014 au CICB.
A la cérémonie d’ouverture des travaux, le premier ministre était accompagné du ministre de l’administration territorial, général de Brigade Moussa Sinko Coulibaly. On notait aussi la présence du président du RECEF, général Chaka Sangaré et du secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Gorge Nakson.
Dans allocution, le général Chaka Sangaré, président du RECEF, a rappelé la mission principale de son organisation à savoir : « favoriser la tenue régulière d’élections libres, transparentes et crédibles ».
Pour ce faire, le Réseau des Compétences Electorales Francophones (RECEF) s’emploie notamment à favoriser le professionnalisme par la formation, promouvoir la pleine participation des citoyens aux scrutins, encourager la recherche relative aux élections, réfléchir aux nouveaux enjeux électoraux et aider les membres du réseau à y faire face.
Le président du RECEF M. Sangaré a également cité les défis auxquels est confrontée son organisation. Ce sont entre autres : « la restauration de la confiance des acteurs dans le processus électoraux ; la consolidation des structures électorales et le financement de la vie politique et des élections ; la sécurisation et la transmission des résultats électoraux et les règlements harmonieux des contentieux électoraux ».
« Ce thème témoigne l’engagement du RECEF à contribuer à faire des structures électorales de notre espace, des organes soumis réellement aux principes de l’Etat de droit de la démocratie. Ce thème qui a priori semble ambitieux, correspond en réalité à l’actualité électorale de l’espace francophone », dira, pour sa part, le secrétaire général de l’OIF, George Nakson.
Concrètement, il s’agissait de s’interroger sur les modalités à mettre en œuvre en vue de garantir la crédibilité des structures électorales à travers notamment le savoir-faire de leurs membres, la stabilité de leurs fonctions, leur statut d’indépendance, la stabilité du personnel administratif, leur autonomie financière ainsi que la répartition claire des attributions dans la collaboration permanente entre les organes de gestion des élections.
Adama DAO