Répressions policières : Les JCAC exigent la libération de manifestants arrêtés à Bamako et Kéniéba

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Les jeunes de Keniéba lors de la manifestation

Les Jeunes de la Coalition pour l’alternance et le changement (JCAC) étaient face à la presse ce mardi pour demander la libération de Lassana Sylla, arrêté à Bamako, et la quarantaine de manifestants arrêtés à Kéniéba, mais aussi dénoncer les répressions policières.

Face à la presse ce mardi, les JCAC ont vigoureusement critiqué la méthode de l’actuel Premier ministre. Selon eux, depuis la nomination de Soumeylou Boubèye Maiga à la Primature, aucune manifestation de protestation contre le pouvoir n’a été tolérée. En témoignent la marche des femmes des travailleurs de l’Huicoma, la répression de la marche du 2 juin dernier, la manifestation des jeunes à Kéniéba. Pour eux, le 5e Premier ministre du régime d’Ibrahim Boubacar Kéita utilise la violence de façon illégitime pour réprimer brutalement des manifestations pacifiques.

“Le Premier ministre a franchi le Rubicon, le seuil démocratiquement tolérable. A Bamako comme à Kéniéba, les manifestants sont encore et toujours pourchassés, arrêtés pour être emprisonnés par le régime policier d’IBK qui n’hésite plus à sortir toute une armada de moyens militaires pour gazer, bastonner, assassiner des manifestants aux mains nues”, a regretté le porte-parole des JCAC.

Une quarantaine de  manifestants ont été arrêtés à Kéniéba. A Bamako, 16 jours après la répression violente de la manifestation pacifique du 2 juin, un manifestant, militant du parti du Bélier du nom de Lassana Sylla a été arrêté lundi dernier par des policiers en civil.

Face à cette situation, les militants des associations, partis politiques, composantes de la Coalition organisatrice de la marche du 2 juin dernier condamne avec la dernière énergie les poursuites et arrestations, dont sont victimes les manifestants de Kéniéba et de Bamako.

“Nous exigeons des enquêtes indépendantes pour situer la responsabilité pénale de ceux qui ont ordonné des tirs à balles réelles sur des manifestants à Kéniéba et à Bamako et enfin nous demandons la libération pure et simple sans condition de tous ceux qui sont arrêtés arbitrairement des manifestants à Kéniéba et à Bamako en l’occurrence de Lassana Sylla”, a dénoncé le porte-parole des JCAC.

Etienne Fakaba Sissoko a invité les Maliens à s’unir pour faire barrage au président sortant lors du scrutin présidentiel du 29 juillet prochain.

Zié Mamadou Koné 

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2 COMMENTAIRES

  1. Qu’ils aillent marcher et incendier d’autres préfectures pour qu’on libère leurs amis voyous. C’est ce qu’ils croient être la solution non? Ils ne seront pas libéré ces salopards qui n’ont rien dans la tête et qui croient qu’ils sont au-dessus des lois maliennes. Il y’a eu des édifices publiques qui ont été saccagés et il faut que les coupables le payent. Ceux qui le manipulent sont au dehors. Ces idiots sortiront de prison au deuxième mandat du président IBK et sauront qu’ils ont été des moutons peut être.

  2. Soumeylou Boubeye est un fils d’esclave ,sa maman étant une samaké de Bourem. Cet énergumène sait qu’il ne sera jamais président au Mali et, du coup, il fait les choses à sa tête. Il est à sa plus haute consécration, celui qui n’a jamais été élu à un poste politique élevé .

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