Répression sanglante des migrants en Tunisie : Kaïd Saïd, un autre bourreau du Maghreb

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Ces  actes   d’atteintes   visant  des  migrants  subsahariens   ne passent   pas  en  Europe  encore  moins,  au  Moyen-Orient.  Hélas!   La Tunisie  dirigée  par  l’universitaire   Kaïd  Saïd, piétinant   des  appels  de condamnations  de  part  et d’autre,     se  fait  distinguer   à  travers  des   actes  ignobles,  populistes  relevant  d’une  animosité   spectaculaire   qui   n’aurait  de raison   que  de  camoufler  son  échec  cuisant    face   à  l’effritement  de  son  économie   presqu’en  agonie.

Ces  derniers moments,  le  quotidien   des  migrants  subsahariens  résidents  en  Tunisie   semble   se  transformer      en   enfer   du  fait   de  la répression   sanglante,  barbare,  inhumaine  digne  d’une  autre   époque,  d’un  autre  continent par les   autorités,   incapables   de  relever   les  défis   économiques du pays  jusqu’au  point   d’en  faire  de   ces migrants,  des boucs émissaires politiques   dans le but  de  soigner  leurs  images  à  l’interne.   Ils  sont   plus  de 300  migrants  à  être  arrêtés,  torturés   et  placés en garde à  vue  sauf  que  le  seul   tort  politique   est  que  ceux-ci   dérangeraient  la  stabilité   démographique  voire  économique  du  pays.     Déjà,   les  sentiments  de  frustrations   sont   perceptibles   dans  les  pays  d’origines  desdits  migrants   dont    certains  dirigeants   du  continent  commencent     à   faire  retourner   leurs  concitoyens  au  bercail,  tant  les  atrocités  y   sont  énormes.   En  effet,   ces  répressions   ciblent   toutes  les   catégories  d’âge,  de profession  et  même   les  étudiants  n’y  sont   pas  épargnés    et   le  président    Kaïd  Saïd,  impopulaire  dans  ses  démarches  à   l’international,  n’a  pas  hésité  de  reprocher   à   ces  migrants  qui  y travaillaient  décemment  depuis  des années,  d’être   à  la  base     de  « violence,   de crimes  et d’actes  inacceptables»  qu’il  faut  y mettre  un terme.   Propos  jugés   à la fois,   “racistes”  par  les  défenseurs  des  droits   de  l’homme  et  irresponsables  par  les   observateurs   politiques.    Mais   par  contre,   cette   position  est  soutenue    par   le   gouvernement   tunisien qui  instruit  la  police   locale   à  agir  avec  brutalité.   Cela  étant,    toute   apparition   des  noirs  sont  signalés    avant   d’être   réprimés  à  sang.   Par   ailleurs,    le  ministre   des  Affaires   étrangères  du Mali   qui,  visiblement   prêt  à  accueillir  ses  concitoyens   dans  un  plus   bref délai,   a  qualifié  la  semaine   dernière,   “d’actes   inacceptables”   faisant   allusion   à   des   scènes  de  violence  physique,   d’expulsions   de  bâtiments  dont  sont  victimes  les  migrants  subsahariens  en  particulier,  des  Maliens  résidents   en  Tunisie.      Aussi,  dans  le   même   registre,   le président   de  la  Commission de l’Union  africaine  a  dans  une  déclaration  qualifié   lui  aussi,  des  propos   de   Kaïs  Saïd  de   «choquants»    et  condamne  les  faits.   Au  même  moment,   le  bourreau  de l’Afrique   maghrébine  qui,   ayant  accumulé   d’échec  dans   ses   politiques   internes  continue  de déverser  sur  les  migrants  subsahariens   sa  bile  haineuse  et  irréparable  sauf  que   la   réciprocité  ne  soit  utilisée   sur  les  ressortissants   tunisiens  vivants   dans   d’autres   pays  engendrerait  sans  doute,     d’autres  scénarios  sans  limite.     Finalement,   le  président   Kaïd  Saïd   passe   à  côté  de  l’histoire  en  s’inscrivant   dans   une   dynamique   peu  enviable  qui  pourrait  lui  rattraper    et   s’en  prendre  aux  étrangers  ne  saurait   résoudre    les  problèmes   économiques  de   son pays.

                                                                                                                              Yacouba  COULIBALY

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3 COMMENTAIRES

  1. Nous critiquons l’occident parce qu’il s’interfère dans nos affaires.ils nous imposent la démocratie comme si ce mot signifie bonheur sur tous les plans, sans tenir compte de nos réalité.L’occident établit des règles du commerce et des finances qu’eux seuls maitrisent et profitent aux détriment des pauvres.
    Mais ce que l’Africain peut faire à un autre africain ou ce que le Maghrébin fait à l’Africain un français, un Anglais, un Allemand….n’osent pas tout simplement.
    En 2004 pendant la crise Ivoirienne Me Wade, président du Sénégal avait dit ‘ce qu’un Burkinabè subit en Côte-d’Ivoire, un Africain ne le subit pas en Europe de l’ouest, actuellement .Le blanc n’ose pas.’

  2. President Said of Tunisia as academic but incompetent leader clearly is working from mindset of if he get desired results his means of achieving it are not important. African Union must meet him with intended to be hurtful economic sanctions. It should take Said destructive plus divisive to African continent method plus severely punish it unto presence of that method is irreparably injurious to Tunisia plus must be deserted to achieve positive change.
    Said is kind of ” bitch man”(treat me like a lady) Africa do not need anymore like especially as leader under unstoppable accelerating Global Warming.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  3. Kais saed depuis plus 3 ans au pouvoir en Tunisie il arrive pas redresser le pays il doit se rendre son tablier et il dégage, les immigrés en Tunisie représentent que o.2 %donc ne pas un problème d’immigration .

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