Suite à la répression sanglante de la marche des enseignants, le 11 mars 2020, par les forces de l’ordre ayant fait des blessés et des interpellations, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), présidée par Aguibou Bouaré et l’Union pour la République et la Démocratie (URD) de l’honorable Soumaïla Cissé ont produit, chacune, un communiqué pour condamner l’acte. La CNDH appelle le Gouvernement à l’observance du droit à la manifestation. L’URD condamne avec la dernière énergie « cette attitude inacceptable du Gouvernement qui porte atteinte à la liberté de manifester et à l’Etat de droit » « L’école malienne est aujourd’hui menacée dans ses fondements et le spectre d’une année blanche pointe à l’horizon. L’avenir de nos enfants est mis sous hypothèque, c’est inacceptable, c’est intolérable. J’invite le Président de la République à sortir de son mutisme pour trouver une solution aux revendications des enseignants et une solution définitive aux problèmes de l’école malienne », a souligné le président de l’URD, l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne dans une déclaration.
Suite à la dispersion violente de la manifestation organisée par certains enseignants grévistes le 11 mars courant se soldant par des blessés parmi les manifestants, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), présidée Aguibou Bouaré a fait un communiqué, hier, jeudi 12 mars 2020, pour rappeler que la liberté de manifester pacifiquement, sans troubler l’ordre public, participe de l’exercice démocratique et constitue un droit fondamental des Droits de l’Homme. A cet effet, la CNDH appelle le Gouvernement à l’observance de ce droit constitutionnel. En outre, la CNDH condamne tout recours excessif à la force. Aussi, elle interpelle les parties sur la violation du droit à l’éducation à travers la privation de l’accès à l’école de millier d’enfants. Dans ce communiqué signé par son président, Aguibou Bouaré, la CNDH invite à la désescalade de la violence et surtout à rester dans le strict cadre des négociations syndicales. L’organisation de défense des droits de l’homme exhorte l’ensemble des forces vives à créer et maintenir un climat social apaisé dans l’intérêt supérieur de la nation malienne en engageant un dialogue constructif. Pour la CNDH, la prévention des troubles, porteurs de violations des droits humains, est une responsabilité partagée.
Outre la CNDH, l’URD de l’honorable Soumaïla Cissé a aussi condamné cette répression de la manifestation des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES). Dans un communiqué en date du 12 mars 2020, signé par son secrétaire à la communication, Maître Demba Traoré, l’URD dit avoir appris avec une vive inquiétude la répression sanglante de la marche pacifique du regroupement de syndicats d’enseignants, la SYNERGIE, ce mercredi 11 mars 2020 en fin de matinée. L’URD condamne avec la dernière énergie « cette attitude inacceptable du Gouvernement qui porte atteinte à la liberté de manifester et à l’Etat de droit ». L’URD souhaite prompt rétablissement aux blessés, exprime son soutien et sa solidarité au monde enseignant de façon générale et singulièrement à la SYNERGIE. L’URD déplore le silence inexplicable du « Président Ibrahim Boubacar Keïta face à la situation dramatique de l’école et l’invite à sortir de son mutisme pour trouver une solution définitive au problème des enseignants et éviter ainsi une autre année blanche ». Enfin, l’URD promet de suivre avec l’attention requise l’évolution de la situation. « L’école malienne est aujourd’hui menacée dans ses fondements et le spectre d’une année blanche pointe à l’horizon. L’avenir de nos enfants est mis sous hypothèque, c’est inacceptable, c’est intolérable. J’invite le Président de la République à sortir de son mutisme pour trouver une solution aux revendications des enseignants et une solution définitive aux problèmes de l’école malienne », a souligné, hier jeudi 12 mars 2020, le président de l’URD, l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne dans une déclaration.
Dans un communiqué diffusé sur la télévision nationale, le jour même de la manifestation, le gouvernement dresse un bilan de 4 blessés policiers, 9 manifestants interpellés conduit au commissariat du 1er arrondissement de Bamako, 3 véhicules GMS endommagés, 3 véhicules GMO endommagés, 7 véhicules INPS au Parking Ecobank endommagés.
A rappeler que depuis belle lurette, les enseignants sont en grève de 20 jours. Les Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES,) exigent l’application immédiate de l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 janvier 2018, Portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale. La manifestation des enseignants du mercredi 11 mars 2020 sur le boulevard de l’indépendance de Bamako est faite justement pour réclamer l’application de l’article 39 qui stipule que : «Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du Statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de l’Education préscolaire et spéciale».
« Les syndicats de l’éducation bien que disposés au dialogue se réservent le droit d’observer une grève de 20 jours soit 480 heures allant du lundi 17 au vendredi 21 février 2020, du lundi 24 au vendredi 28 février 2020, du lundi 02 au vendredi 06 mars 2020 et du lundi 09 au vendredi 13 mars 2020 inclus si la revendication n’est pas satisfaite. La rétention des notes est avec effet immédiat », révèle le préavis de grève des enseignants en date du 27 janvier 2020 déposé sur la table du gouvernement.
Aguibou Sogodogo
@ A ;
@ A.F.P on assez de problème çà suffit point
Mrs Touré S, et Hamza, qui vous a dit que les ENSEIGNANTS ont usé de violence? Vous ne savez pas ce que signifie une marche pacifique? Faites recours au LAROUSSE ou au ROBERT et puis évitez de parler de quelque chose dont vous ne savez rien.
like french when IBK government is unable to con teachers it uses violence. If same approach was taken toward terrorists of CMA plus other terrorists organization war now ongoing would have been over three years ago plus our focus would be on intermingling wonders of building perpetual world class modern living community.
It seems time IBK spent in Europe he picked up most despicable habits of European. They are to use unneeded violence against Negroids. IBK you act like a caucasian European in Negroid skin.
Henry Author Price Jr aka Kankan
translationbuddy.com
LES enseignements grévistes sont violents les policiers faisaient leurs devoirs, LE MALI on assez de problème avant 2013 l’état malien n’existe pas ne ferment pas leurs yeux . QUI paient les dégâts nous les villageois par nos impôts vous les politiciens çà suffit .
Jappel tout le monde au calme et qu’on laisse nos armées et notre gouvernement s’occuper des djihadistes
Mes freres voyez vous pas que nous sommes en guerre c’est pas le moment de faire votre manifestation pensez au pays
Le gouvernement a user de légitime défence les enseignants étaient violients
Comments are closed.