Répression contre les manifestations : Le Collectif des Amazones porte plainte contre X

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Les manifestantes (Les Amazones) devant l'assemblée nationale

En conférence de presse mardi 16 janvier 2018 à la Pyramide de souvenir, plusieurs femmes membres et sympathisantes du Collectif des Amazones ont fustigé le comportement des forces de l’ordre qui les ont gazées sans retenue.

A en croire Mme Diakité Kadidia Fofana, présidente du Collectif, les Amazones vont porter plainte contre X pour la répression de leur sit-in pacifique du vendredi 12 janvier. Le bilan est de plusieurs femmes blessées par les forces de l’ordre devant l’Assemblée nationale où elles s’étaient rendues pour interpeller les députés sur le vote du projet de loi contre les violences conjugales.

Selon elle, le Collectif constate avec stupéfaction et inquiétude la menace contre la liberté d’expression et de manifester qui constitue un pilier de la démocratie comme stipulé par l’article 5 de la Constitution malienne.

Le Collectif a dénoncé les répressions faites par les forces de l’ordre contre les manifestations à savoir : contre les femmes des licenciés de l’Huicoma, le Mouvement “On a tout compris” et le Collectif des Amazones du Mali depuis la venue de Soumeylou Boubèye Maïga à la tête du gouvernement.

Suite à la répression contre le sit-in, nombreuses femmes du Collectif ont été blessées, c’est pourquoi le collectif compte porter plainte contre X pour que justice soit faite. Car, selon la présidente, le Collectif avait rempli toutes les conditions pouvant rendre un sit-in possible vis-à-vis de la loi ; à savoir : l’information de l’autorité compétente pour la sécurisation de l’événement, l’information du ministère en charge de la Promotion féminine ainsi que la commission de l’Assemblée nationale en charge de la promotion féminine.

Mme Bathily a précisé que le Collectif est ouvert à toutes femmes et tous les hommes conscients qu’il est grand temps de stopper les violences conjugales contre les femmes ou les hommes. C’est pourquoi il compte désormais créer des espaces de sensibilisation des hommes et des femmes afin d’enrayer à ce fléau.

Dognoume Diarra

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. À la veille des élections il y a trop de mouvements.
    Pourquoi cette marche maintenant pourquoi devant l’assemblée et non devant le ministère de la femme
    Il y a trop de zones d’ombre dans cette histoire

  2. Tres bien fait, il faur envoyer “generali dagaden salifou” en prison car il le merite.

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