La ministre de la Promotion de la Femme de l”Enfant et de la Famille, Mme Diallo M”Bodji Sène, a procédé hier jeudi 15 mars, en commune IV au lancement de la campagne nationale en faveur de la planification familiale. L”occasion était bonne pour elle, de magnifier la volonté du gouvernement d”accompagner les acteurs dans la mise en œuvre de ses plans et programmes de développement pour l”amélioration de la santé de la mère et de l”enfant.rn
La planification familiale est reconnue depuis longtemps en Afrique subsaharienne comme étant un moyen essentiel de maintenir la santé et le bien-être des femmes et de leur famille. Cependant, force est de constater que le Mali fait partie des pays où la prévalence contraceptive est l”une des plus basses malgré les efforts entrepris en matière de santé de la reproduction. Le repositionnement de la planification familiale est une priorité nationale compte tenu du niveau relativement bas des indicateurs de santé de la mère et de l”enfant. Cette édition a pour thème " l”implication effective des hommes pour une meilleure promotion de la planification familiale".
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Le lancement de la campagne 2007 a enregistré outre la présence du ministre de la Promotion de la femme de l”enfant et de la famille, Mme Diallo M”Bodji Sène, celle du Directeur de l”USAID, Alex Newton, du représentant de l”UNFPA, Dr Mamadou Diallo, des élus, des partenaires techniques et financiers du Mali et de la société civile. Cette campagne sera étalée sur un mois sur toute l”étendue du Mali. "Le gouvernement du Mali a adopté la politique nationale de population dont le but est l”amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations " a déclaré M”Bodji Sène.
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Pour elle, c”est également le lieu de rappeler que l”accès pour tous aux méthodes contraceptives est garanti par la loi au Mali. A cet effet, l”Assemblée nationale a adopté la loi relative à la santé de la reproduction depuis 2002. Par ailleurs, Mme Bodji Sène notera que la planification familiale est une prestation intégrée dans le paquet minimum d”activités à tous les niveaux de la pyramide sanitaire et mieux jusqu”au niveau communautaire grâce aux relais formés par les services de santé et les organisations non gouvernementales.
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Elle estime que les indicateurs de santé en général et ceux de la planification en particulier, ne sont pas satisfaisants comme l”attestent les résultats des études et enquêtes réalisées dans ce domaine.
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La faible prévalence contraceptive, le pourcentage élevé de besoins non satisfaits en planification familiale, l”indice synthétique de fécondité élevé, l”intervalle inter-génétique relativement court et le taux encore élevé de mortalité maternelle, néonatale et infantile interpellent tous les acteurs de la promotion de la santé.
rnRamata Tembely
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