La Direction générale de la Protection civile (Dgpc) en collaboration avec l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (Usttb) a organisé, le lundi 11 septembre, dans la salle de conférence du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, l’atelier sur le programme de formation et de recherche sur la gestion des risques de catastrophes et de résilience.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le directeur général de la Protection civile, colonel Seydou Doumbia, en présence du représentant du recteur de l’Usttb, Pr Seydou Doumbia. Pour ce dernier, le Mali est confronté à plusieurs risques, notamment les conflits et les effets du changement climatique. À ce titre, il convient que tous les acteurs impliqués coordonnent leurs efforts pour faire face aux différents risques de catastrophes. Et de poursuivre que le leadership pour la résilience aux catastrophes (Disaster resilence leadership, DRL) est un programme financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et mis en œuvre par l’Université Georges Washington des États-Unis d’Amérique. Il vise à renforcer les capacités humaines dans les communautés vulnérables aux catastrophes pour sauver plus efficacement des vies et atténuer les souffrances. “Le programme renforce également les capacités existantes en promouvant le développement de futurs leaders pour assurer la durabilité à travers un réseau mondial de partenaires académiques publics et privés en mettant un accent sur le leadership dans le domaine de la résilience aux catastrophes”, a-t-il ajouté.
À le croire, le programme a déjà formé plus de 250 boursiers de plus 25 pays sur le leadership de la résilience. Aussi, l’Usttb a organisé en juin 2015 un atelier de concertation sur la résilience face aux catastrophes, en partenariat avec des structures gouvernementales et des Ong. “Cela a permis d’atteindre, entre autres : la présentation du programme DRL au partenaire, l’étalage de la vision de l’Usttb en matière de leadership pour la résilience aux catastrophes, l’identification des ressources humaines, matérielles et pédagogiques disponibles pour la mise en œuvre du programme DRL”, a-t-il laissé entendre.
Pour sa part, le directeur général de la Protection civile dira que l’atelier s’inscrit dans le cadre des activités phares de la Plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes. C’est pourquoi, dit-il, conformément aux missions de la Plateforme, le secrétariat permanent assuré par la Dgpc a bien voulu adhérer au programme des universités avec l’implication des membres de la Plateforme. Selon lui, ce programme de centre de recherche et de formation sur les risques et les catastrophes au Mali, est un premier en Afrique francophone qui constituera un modèle d’apprentissage dans la sous-région. “Je peux vous réaffirmer la disponibilité de la Plateforme à donner du contenu et de la forme à ce vaste chantier qui est le socle des réflexions sur la recherche et la résilience aux catastrophes. Je demeure convaincu que la recherche et la formation constituent la base de tout développement dont l’ennemie déclarée reste les catastrophes naturelles”, a-t-il rassuré.
En conclusion, l’orateur indiquera que les catastrophes ont des effets dévastateurs sur le développement économique et social des pays. Elles imposent aux États, l’adoption de stratégies qui réduisent les risques et créent une culture de paix et de résilience. En effet, le secteur universitaire a un rôle capital dans le cadre du leadership, non seulement dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes, mais aussi de la résilience.
Boubacar PAÏTAO
Les grandes villes du Mali sont deja victimes des catastrophes naturelles.La pollution des villes due a la poussiere ,au gas carbonique emis par des vehicules mal entretenus multiplient les maladies pulmonaires et cardiaques.La chaleur insupportable des saisons chaudes causent beaucoup de morts provenant des attaques cardiaques .Plusieurs villes du Mali :les villes de la vallee du Niger ,y comprises Bamalo ,Segou,peuvent etre innondees sans aucun signe precurseur.L’Administration coloniale avait creuse un certain nombre de grands fosses de drainage .Un plan directeur de drainage des eaux venant du Niger et des montagnes environnantes doit etre dresse a Bamako des maintenant.La forestation doit etre entreprise dans certaines regions environnantes de Bamako pour reduire le vent et la poussiere .Chaque famille devrait planter des arbres fruitiers ou des arbres qui peuvent apporter un peu de fraicheur et d’oxygene a travers cette vaste agglomeration.Les gardes forestiers devraient avoir des budgets d’afforestation des collines entourant Bamako et d’autres villes,Kati ,par exemple.La culture devrait etre interdite sur les flancs de ces montagnes.
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