Repli de Mamadou T. Konaté du champ hippique Veut-il fuir à l’image de son mentor?

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Après la pluie et le beau temps à la Fédération malienne d’hippisme, Mamadou Tiéoulé Konaté, veut aujourd’hui s’éclipser. Il a intérêt à s’effacer de la vue des gens. En effet, les multitudes de révélations faites sur ses malversations risquent de le foutre dans la merde. C’est pourquoi, l’homme au visage chinetoque se cherche. Il se serait même mis sous le protectorat de l’un de ses oncles, en l’occurrence, Moussa Konaté président du Club olympique de Bamako (COB).

Mamadou Tiéoulé Konaté qui se prenait pour le propriétaire du champ hippique de Bamako a décidé de déserter le lieu. Depuis le grand prix organisé par le ministre de la jeunesse et des sports Djiguiba Kéita dit ‘’PPR’’, il n’y a plus mis les pieds. Pour certains, cette retraite forcée est un subterfuge pour Konaté d’éviter de croiser les regards de ses nombreuses victimes.

Il s’agit de ses anciens collaborateurs du champ hippique et d’autres anonymes dont il tourmentait fréquemment en abusant de son poste de conseiller d’ATT. Celui-ci faut-il le rappeler au passage a été renversé, le 22 mars 2012 de la façon la plus humiliante. Est-ce à dos d’un béret rouge, à bord d’une ambulance ou d’un véhicule banalisé? En tout cas, les commentaires vont bon train concernant la façon avec laquelle ATT a quitté le palais de Koulouba. Maintenant, c’est à l’arrogant fils de Tiéoulé Konaté de dire comment il a fui son bureau cossu dans lequel il se croyait intouchable. Seul le règne de Dieu est eternel !

À titre de rappel, après les vagues de révélations sur ses malversations, Mamadou Tiéoulé Konaté, a fait du n’importe quoi juste pour affirmer sa toute puissance. Sous ses ordres de secrétaire général de la Fédération malienne d’hippisme, plusieurs membres du bureau ont été suspendus, renvoyés ou assignés en justice. Le président de cette fédé Mamadou Baba Sylla sorti de la Banque malienne de l’Habitat (BMH) par la plus petite des fenêtres a toujours été la marionnette de Konaté, le suzerain du champ hippique de Bamako. Et cela, malgré l’écart d’âge. Konaté s’adonnait aussi à des actes d’agression verbale en humiliant des chefs de famille.

D’autres disent que la désertion du champ hippique est une stratégie pour Konaté de se faire oublier. On peut pardonner tout comme Dieu qui nous a tous conçus pardonne. Mais on ne peut jamais oublier les machinations et les errements de Mamadou Tiéoulé Konaté. Maintenant, c’est à ses victimes de porter plainte contre lui et de braver ses mesures d’interdiction. Le contexte actuel le permet bien. Quel revers de fortune pour Konaté et sa clique (les frères Mamadou et l’impénitent chômeur Ousmane Sylla?) Ils doivent répondre aux détournements de fonds ainsi qu’au faux et usage de faux. Dans notre prochain numéro on publiera les preuves. Notamment, le fac-similé du relevé de l’un des comptes de la fédération domicilié à la Banque malienne de solidarité (BMS).

Konaté a aussi amassé des sous avec ses complices en se livrant à la surfacturation. Lors du grand prix du cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays des factures ont été validées avec de fausses signatures. Lui et sa meute ont toujours ignoré certains professionnels de la course. À preuve, leurs comptes occultes étaient publiés dans plusieurs journaux de la place. Aujourd’hui, l’ancien conseiller d’ATT a le dos au mur.

Ce qui explique sa volonté de ne plus caresser les crins des chevaux. Car, afin de bien régner son totalitarisme il avait créé la division entre les différents membres du bureau. De 2010 à 2011, les manifestations de colère des propriétaires des chevaux ont fait couler beaucoup d’ancre. Ceux-ci étaient pris à la gorge par les magouilles du réseau mafieux de Konaté. Marginalisés, ils étaient considérés comme de simples spectateurs.

Le ministre de la jeunesse et des sports de l’époque a tout fait pour apaiser le climat au sein de la grande famille hippique du Mali qui vivait en symbiose plusieurs dizaines d’années avant l’arrivée des Konaté et Sylla. Ces derniers sont venus y semer la pagaille. Par conséquent, le ministre a été confronté à Konaté seul qui s’érigeait comme une montagne difficile à contourner. Désormais, cette sale et révoltante époque est révolue. Il est temps que les Konaté et Sylla s’en aillent poliment. Sinon…Sinon…

Issa Santara

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