Le 5ème Congrès Ordinaire du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) s’est tenu du 27 au 28 Novembre dernier à Bandiagara dans la cité de Nangabanou. Il y’a eu renouvellement de ses instances dirigeantes. Le Président sortant se succède à lui-même à la tête de l’institution. Une réélection qualifiée de succès par ses partisans pour lesquels il a eu un bilan élogieux durant son premier mandat. Comme en témoigne le bon déroulement de ce congrès.
Les jeunes du Mali ont déjoué tous les pronostics lors du renouvellement des instances dirigeantes du CNJ. Car, les oiseaux de mauvais augure avaient prédit des empoignades entre prétendants au fauteuil de président de cette institution de la jeunesse malienne. Cet orage tant annoncé n’a pas lieu.
Contre toute attente, les congressistes ont fait un dépassement de soi en mettant en place un bureau consensuel avec à sa tête, Mohamed Salia Touré, le président sortant.
La réélection du sortant n’a pas surpris les observateurs avertis de la scène publique au vu de son bilan.
Au cours de ces 03 ans de la durée de son mandant, Mohamed Salia Touré a redoré le blason du CNJ par la création de confiance entre les autorités de tutelle et le CNJ et entre associations de jeunes membres du CNJ. Ce qui lui valut le qualificatif de rassembleur par certains.
En pls de ces rapprochements, le CNJ sous le leadership de son président a bénéficié de nombreux projets relatifs à la promotion de la jeunesse. Le CNJ a servi de passerelles aux organismes internationaux intervenant dans notre pays, notamment l’UNICEF, la MINUSMA. Ces institutions internationales ont fait de cette institution de la jeunesse leur interlocutrice et cela grâce au fair play de son bilan, d’où le satisfecit de ses partisans.
Ces derniers récusent les propos d’immixtion du RPM dans sa réélection, lancés dans certaines presses de la place. Loin s’en faut, Mohamed doit sa réélection à son bilan du mandant écoulé et non à un quelconque soutien du parti présidentiel.
Mohamed Salia dirige désormais devant un bureau de 45 membres contre 27 pour le bureau sortant. Il a besoin de l’accompagnement des plus hautes autorités pour mener à bien sa mission. Mission accomplie pour la cité de Nangabanou qui a gagné le pari de l’organisation.
Par Ambaba de Dissongo