La plateforme d’échange et d’action (PEA) a tenu, le mercredi 31 janvier, dans les locaux de l’École nationale de la gendarmerie, sa réunion trimestrielle présidée par son président, Boubacar Théra, en présence de son vice-président, le Lieutenant Issa Coulibaly et les représentants de toutes les structures membres de la PEA.
Le représentant du directeur de l’École nationale de la gendarmerie, le Chef d’Escadron Bruno Dackouo, dans ses mots de bienvenue, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre dans ses locaux. Et de se féliciter de l’idée de la création de la PAE, car selon lui, elle permet de créer un climat de confiance entre les forces de sécurité et la population en vue de renforcer la sécurité de proximité.
Quant au président de la PEA, Boubacar Théra a proposé à l’assistance l’ordre du jour de la réunion qui s’articulait autour de cinq points à savoir : l’adoption du procès verbal de la dernière réunion, le suivi du plan et la présentation de la note de synthèse sur les visites d’échanges de la PEA, la restitution de la semaine de plaidoyer de la société civile à Bruxelles et à La Haye, la présentation et la validation des Tdr des ateliers régionaux d’échanges et de dialogue entre les forces intérieures et la population civile et la demande d’adhésion de nouveaux membres.
Selon lui, la plateforme vise à créer une coopération plus effective et efficace entre les forces de sécurité intérieure (Fsi), les organisations de la société civile et les partenaires internationaux afin d’échanger sur les défis actuels relativement au processus de la réforme des Fsi ainsi que sur l’état des lieux des démarches entamées dans ce domaine en vue d’harmoniser de plus en plus les efforts visant à assurer le bon avancement de ce processus.
À le croire, la PEA permet également d’obtenir une coordination et une complémentarité de plus en plus avérées débouchant de manière pertinente sur une étroite collaboration à travers la planification d’activités qui peuvent concerner un ou plus des trois différents niveaux (tactique, opérationnel, stratégique) visés par la Réforme du secteur de la sécurité (RSS).
D’après lui, chaque acteur peut y contribuer selon ses compétences spécifiques et les moyens dont il dispose, tout en gardant à l’esprit les principes de la bonne gouvernance. Il a saisi l’occasion pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux adhérents à la PEA.
Pour sa part, le secrétaire permanent de la PEA, Lamine Coulibaly a évoqué les différents défis qui se posent aux membres de la plateforme. Il s’agit entre autres du manque d’intérêt de certaines organisations à participer aux rencontres, l’absence de budget pour la gestion de la plateforme ainsi que le manque de communication entre les différents acteurs.
Mama PAGA