Renforcement des femmes sur l’importance de la gestion saine : Le Rofaf dans la danse pour lutter contre la féminisation de la pauvreté

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Un atelier de trois jours s’est ouvert hier à l’hôtel Colombus. Son objectif est de renforcer les capacités de 120 organisations de femmes membres et non membres du réseau des organisations féminines d’Afrique francophone (Rofaf) afin de lutter contre la féminisation  de la pauvreté due à la non maîtrise de certains outils de gestion et l’analphabétisme.

Le présent atelier sur ” la gestion rigoureuse et transparente des financements ” est le troisième d’une série de trois sessions de formation sur le renforcement  des capacités des femmes en recherche de financement dans le cadre du programme ”  ressource pour les femmes ” organisé  dans six pays d’Afrique francophone notamment le Bénin, le Mali, le Niger, le Sénégal, RDC et le Togo. En effet, la mission du Rofaf est de mobiliser  les fonds pour le travail des femmes et l’égalité des sexes en Afrique francophone tout en apportant un appui technique et financier à ses membres. Ainsi son objectif est de vulgariser les droits  des femmes tout en œuvrant au respect des femmes d’Afrique francophone et au renforcement des capacités des organisations féminines. Pour  la directrice exécutive du Rofaf, Massan d’Almeida, leur intention en initiant ces formations est de répondre au besoin en formation clairement exprimé  par les participantes au forum régional du Rofaf sur la situation des droits des femmes et l’égalité des sexes en Afrique francophone en mars 2009.

Dans un langage d’encouragement, la ministre de la Famille, de la promotion de la femme et de l’enfant, Alwata Ichata Sahi, a indiqué que dans nos pays où les ressources financières sont très limitées, la gestion rationnelle des financements est capitale pour le bon fonctionnement de toutes les  institutions et notamment celles des femmes qui peinent souvent à mobiliser les moyens de leurs ambitions. Elle estime que les organismes internationaux s’accordent depuis quelques années à reconnaitre la féminisation de la pauvreté due au poids de la tradition qui fait que les femmes ont moins de pouvoir de décision et de contrôle sur les ressources que les hommes. Ainsi “ l’augmentation des masses financières à gérer, les exigences des donateurs en terme de transparence, de procédures administratives, impose aux organisations de femmes, un profil d’expert

Pour la présidente du collectif des femmes du Mali (Cofem), Mme Fomba Fatoumata Koné, cette formation vient à un moment crucial où les femmes pour leur épanouissement en matière de formation doivent pouvoir compté sur elles mêmes en ce qui concerne la gestion des financements. A cet effet, elle a encouragé cette initiative qui ne fera qu’outiller  davantage la gente féminine  et mieux la préparer  pour leur combat quotidien, pour la promotion de l’égalité des sexes.

      F. Mah Thiam KONE 

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