Le ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, en partenariat avec le programme volontariat des Nations Unies, a procédé le jeudi 23 juin 2016, à la signature du document de «Projet d’appui au renforcement de capacités des jeunes pour une meilleure inclusion dans la paix au Mali» (PARC-Jeunesse Mali). C’était au Grand Hôtel de Bamako en présence de Mme Sangaré Oumou Bah, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, de Mme Mbaranga Gasarabwe, Coordinatrice Résidente du Système des Nations-Unies au Mali. On notait aussi la présence de la Chargée de Programme Jeunesse et Education à la Paix des Volontaires des Nations-Unies », Irène Bronzini, du Directeur du Centre National de Promotion du Volontariat au Mali, M. Sékou Oumar Coulibaly ainsi que de plusieurs autres personnalités.
Faut-il le noter l’objectif général du « PARC Jeunesse Mali » est la consolidation de la paix à travers le renforcement des capacités de résolution non violente des conflits basée sur la compréhension des origines et conséquences du conflit et l’acquisition des techniques de négociation et de médiation. Dans un second temps, le projet ambitionne d’appuyer le dialogue autour des valeurs démocratiques et des droits de l’homme à travers la sensibilisation et le renforcement des capacités. Et aussi par les campagnes de communication et les débats autour de la question citoyenne, facteur indispensable pour atteindre une paix durable et la réconciliation nationale. Le groupe cible du projet est composé des jeunes de 15 à 35 ans des zones urbaines et rurales et des jeunes leaders des associations de jeunesse. Il importe de noter aussi que les communautés, les familles et les institutions seront indirectement bénéficiaires de ces actions.
Pour Mme Gasarabwe, «en permettant aux communautés de s’engager volontairement dans le processus de développent local, de gestion et de maintenance des initiatives d’impacts rapides, l’utilité du projet sera prolongé et la population verra les dividendes de paix tangible, ainsi qu’une meilleure cohésion sociale». Elle préconise la consolidation des mécanismes traditionnels de médiation et de résolution de conflits à travers la prise en compte des questions de genre, de droits de l’homme et à travers le renforcement des capacités des communautés». Toutes choses qui donnent aux communautés, selon elle, la possibilité de planifier et de mettre en œuvre des initiatives de réduction des violences et de promouvoir une culture de paix. Tout en permettant de baisser la prévalence des violences, de renforcer la capacité à les contenir et de prévenir l’enlisement des violents incidents ».
Pour elle, en renforçant le rôle des citoyens et en leur octroyant la possibilité de participer au processus de paix en tant que volontaires, agents de changement, la cohésion sociale sera renforcée au niveau des citoyens et des communautés et la relation société-Etat est revigorée et conduit à une paix durable.
Pour sa part, le ministre Baby indiquera que le projet met l’accent sur «une approche transversale en favorisant une étroite coopération avec les organisations de jeunesse et une collaboration inter-agences plus soutenu». Il n’a pas manqué d’engager le Centre National de Promotion du Volontariat au Mali à mieux encadrer les jeunes volontaires afin de permettre à ceux-ci de s’approprier les outils de culture de la paix et d’être sensibles aux questions de citoyenneté et de droits de l’homme pour pouvoir véhiculer les valeurs de paix, de tolérance et de non-violence. Quant aux jeunes femmes leaders, elles doivent également être accompagnées pour prendre conscience de leur statut de leaders féminins et s’approprier les instruments leur permettant d’agir en tant que leaders.
Dieudonné Tembely
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