Renforcement de capacités : Le SYJOR rappelle l’éthique et la déontologie à ses membres

0

C’était lundi 18 aout dernier à la maison de la presse. Le syndicat national des journalistes reporters a organisée une conférence débat ayant pour thème « la communication en période de crise ». Le conférencier s’appelait Hamadoun Touré, expert en communication, non moins ex-ministre de la communication sous la transition 2012-2014

 

« Quelle communication doit faire les journalistes en ces moments de négociations ? Quelles techniques pour ce faire?

 

Répondant à ces interrogations, l’expert en communication conseillera aux jeunes reporters d’être toujours prudents et exacts sur tous ce qu’ils vont transmettre comme information. «Prudence et exactitude» a précisé M. Hamdoun Touré.

 

Autres leçons du jour : le conférencier a conseillé à ses interlocuteurs que sont tous les membres du SYJOR, de parler toujours avec tous les acteurs quant il s’agit des crises comme la notre, de connaitre l’ampleur et les origines de la crise : « éviter l’émotion et aller toujours à la source », a aussi enseigné M. Touré tout en précisant que les longs commentaires peuvent être nuisibles aux lecteurs.

 

M. Touré a exhorté les jeunes reporters à ’être plus actifs sur le terrain : «le reporter, c’est le terrain et dans une crise comme celle du Mali il faut toujours chercher l’avis des deux parties». Et pour ce faire, il faut avoir un bon carnet d’adresses.

 

Le reporter, toujours selon notre interlocuteur, doit toujours avoir un plan de couverture. «Un journaliste ne part pas à l’aventure. Avant de partir, il doit toujours savoir quel angle de l’information il doit traiter» a précisé M. Touré avant de prendre pour exemple le cas des négociations d’Alger.

 

Pui s M. Touré souhaite que le journaliste identifie toujours sa source pour donner plus de crédibilité à son information. Mais il peut avoir exception, si la sécurité de la source est menacée.

 

Et pour les jeunes reporters qui, visiblement avaient pris note des conseils du conférencier, il est toujours un problème pour un journaliste malien d’aller à la source pour vérifier une information. « Toutes les portes sont fermées » a-t-on murmuré. Et le conférencier reconnait la même faille. Raison pour laquelle il a souhaité la création d’un centre d’information des journalistes, lequel centre va être animé par des spécialistes de tout bord.

 

Djibi

Commentaires via Facebook :