Le Centre Aoua Keita a servi de cadre, le mercredi 1er août 2018, à la troisième rencontre traditionnelle d’échange entre la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM) et son maillon principal de la communication, JCAR. C’était en présence du représentant du maire de la commune III, du président de JCAR, ainsi que du conseiller technique du directeur de la CANAM. Le cadre a été idéal pour expliquer l’organisation de la CANAM ainsi que ses objectifs et ses réalisations, de sa création à nos jours.
Comme à l’accoutumée, la CANAM a initié ce mercredi 1er août 2018, sa rencontre traditionnelle d’échange avec JCAR, son maillon de communication. Une rencontre placée sous le thème « Une meilleure adhésion des populations à l’assurance maladie. » Cette énième rencontre intervient après la deuxième édition tenue à Kangaba, l’année dernière.
Issa Niambélé, représentant du maire de la commune III de Bamako, après avoir accueilli les représentants de cette grande rencontre, a remercié la CANAM pour sa volonté de prise en charge des collectivités et notamment de la population dans son programme AMO, un mécanisme non moins important.
De son côté, Alassane Maiga, président de JCAR, s’est attelé à une explication de la volonté du JCAR, en partenariat avec la CANAM, à construire un Mali solidaire et épanoui. À ses dires, ce partenariat ne date pas d’aujourd’hui si nous savons d’ailleurs qu’ils sont à leur troisième édition de la rencontre traditionnelle qu’ils organisent chaque année.
Oumar Thiémoko Sangaré, conseiller technique du directeur de la CANAM, n’a pas, quant à lui, manqué à souligner toutes les difficultés auxquelles la CANAM a été confrontée pour son implantation au Mali. Des difficultés, dit-il, liées au problème de la communication, chose qui avait créé de la Zizanie. C’est pour pallier ce problème que la CANAM a adopté la stratégie d’être en phase avec les réseaux de communication. JCAR a alors servi pour elle de solution, confirme-t-il, avant de préciser que celui-ci constitue son maillon de communication. Il n’a pas manqué d’ajouter qu’à la base de la création de la CANAM se trouve un souci d’aide aux travailleurs modernes : les salariés étatiques et privés. Ce régime s’est étendu jusqu’à bénéficier aujourd’hui d’une assurance maladie universelle depuis 2015, c’est-à-dire que l’AMO concerne désormais toutes les couches de la population, salariées ou non salariées. Cela est l’œuvre de plusieurs ministères, martèle-t-il.
Rendre les services de santé disponibles et accessibles à tous
Quant aux objectifs de la CANAM, il a tenu à expliquer que le Régime d’assurance maladie universelle vise à rendre les services de santé disponibles et accessibles à tous, du point de vue financier.
Pour la bonne marche des activités, ce régime est bien structuré, institutionnellement et matériellement. Deux organes ont été alors mis en place pour l’atteinte de ces objectifs : un comité de réflexion et de suivi et un groupe d’experts. Ce dernier est logé au sein de la Maison des Ainés.
Comme activité, la CANAM a organisé des ateliers d’éclaircissements de certains concepts voisins comme la Couverture Maladie Universelle, couverture de Santé Universelle, Assurance Maladie Universelle, Couverture de soins universelle, explique-t-il, avant de préciser que seul le régime d’Assurance Maladie Universelle concerne le Mali. Des programmes d’activité ainsi que des analyses ont été effectués par le groupe d’experts, dit-il. Un avant-projet de loi a été déjà institué par le groupe d’experts et qui a été adopté par le conseil des ministres du 20 juin dernier, a-t-il martelé.
En ce qui concerne le changement de statut, le conseiller technique, sans langue de bois, a tenu à préciser que cela ne pose aucune difficulté si ce n’est de porter l’information à la CANAM qui se charge de modifier le statut de la personne concernée dans ses bases de données.
Avec ses trois dispositifs (mutualités, AMO et couvertures médicales), l’AMO couvre tout le territoire national et permet à toute personne de bénéficier d’une assurance maladie, a-t-il précisé.
Fousseni TOGOLA