Qu’est qui explique la perte progressive de repères moraux et des valeurs sociétales maliennes ? Cette question, à la fois récurrente et préoccupante, était au cœur d’un débat, il y a une semaine environ, lors d’un dialogue intergénérationnel initié par la Coalition politique ‘Savons le Mali’. L’événement, parrainé par le Premier ministre, par ailleurs membre-fondateur de ladite coalition, a drainé du beau monde au Musée National où une impressionnante brochette de panélistes a convergé pour mener la réflexion et échanger sur le sujet. On y dénombre, entre autres, le Pr Issa N’Diaye, Chirfi Moulaye, Seydou Badian Kouyaté, ou encore le Médaillé de l’Indépendance Youssouf Traoré, entre autres sommités. Et, last but not the least, les organisateurs du débat ont eu également droit à l’expertise très édifiante de Mahmoud, le président du Haut Conseil Islamique.
Comme si souvent, le célèbre leader religieux a choisi d’accabler le monde politique qu’il accuse d’avoir mis ses querelles de positionnement et de bien-être personnel au dessus de tout autre idéal. Il a ainsi pris les hommes politiques pour responsables des défaillances et déviations constatées dans l’éducation des plus jeunes générations, lesquelles lacunes ont atteint leur paroxysme dans les grossièretés et insanités véhiculées par la musique rap. Dans la même veine, le célèbre leader religieux reproche aux acteurs politiques d’encourager le phénomène en ayant souvent recours aux services d’artistes rappeurs pour les besoins d’animation de leurs campagnes électorales.
Trop court sans doute le chemin par lequel le président du HCIM est passé pour expliquer un phénomène dont l’étendue est visiblement beaucoup plus complexe. En effet, nul n’est besoin de recourir à une loupe pour se rendre à l’évidence qu’il s’agit d’un syndrome (la perte des valeurs morales s’entend) qui interpelle davantage plus le confessionnel, singulièrement le monde musulman. Et pour cause : les pratiques déviationnistes y franchissent de plus en plus l’irréversible, quoiqu’on tente de couvrir les turpitudes aux dépens de boucs émissaires.
Il est de notoriété publique, certes, que la prépondérance de l’accessoire sur la vocation essentielle du politique est assimilable à une démission des acteurs du domaine. Il ne parait point évident, toutefois, que la place ainsi laissée libre ait été convenablement comblée par les animateurs de la confession la plus dominante au Mali.
Là où elle devait s’illustrer comme la boussole collective supplétive, elle a plutôt usé et abusé de son influence sociale pour s’imposer comme un contre-pouvoir trop tyrannique pour saper le mécanisme régalien. Ce fut le cas, pour le moins, avec l’épisode du Code des personnes et de la famille, qui aura mis à nu la grande fragilité des fondements de la République face aux velléités expansionnistes que développe le monde musulman malien. Là où celui-ci devait se singulariser comme arbitre impartial des clivages politiques, les Ulémas, à quelques exceptions près, ont ouvertement donné la preuve d’une attitude préférentielle qui jure avec sa vocation de sentinelle de la cohésion nationale
. Ce fut aussi le cas, lors de la crise sécuritaire et institutionnelle consécutive à la rébellion au Nord-Mali et au coup d’Etat de Mars 2012. Idem pour les dernières générales de 2013, qui ont définitivement donné lieu à une grande instrumentalisation du religieux dans la convoitise du pouvoir.
Faute de s’abstenir d’incursions malencontreuses sur la scène publique, la religion dominante en est finalement réduite à ne rien envier au microcosme politique. Elle est sujette, par conséquent, aux mêmes agitations et batailles de positionnement qui ont raison de son aptitude à donner la leçon d’unité, comme en attestent les dernières assises du HCIM.
Pis encore, certains animateurs et acteurs influents du domaine n’ont chiche de briser toute frontière entre le confessionnel et le spectaculaire, transfigurant le discours religieux islamique au point que celui-ci aujourd’hui plus prisé pour le divertissement que pour les sagesses qu’il est censé véhiculer. Il en découle, comme il était loisible de le constater tout le long du mois béni de Ramadan, une transformation des tribunes religieuses en sorte de show-biz où la sympathie populaire s’acquiert au prix de rhétorique très agressive et au mépris de toute pudeur, de toute morale publique. La propension au profit matériel est passée par là et a même donné à certains prêcheurs l’apparence de charlatans plutôt aptes à se disputer les espaces publicitaires.
Comme on le voit, la perte de repères moraux a tendance à franchir jusque les retranchements sur lesquels on peut espérer pour combattre le phénomène. Et le véritable hic, c’est que les remparts les plus fiables d’apparence feignent le méconnaitre préférant des excuses derrière le principal bouc émissaire, le politique.
- KEITA
Bonjour,
Je demande à tout bon croyant de ne pas répondre ce “whisky” sauf si vous doutez de Dieu Omniscient, vous ne le faites pas parceque vous avez peur, non! Puisque vous ne pouvez pas retrouver ce fils de satan et pourtant Dieu Lui le vois. Ne le répondez pas s’il vous plait, croyez en Dieu.
Nous n’avons pas besoin d’être musulman, chrétien, animiste ou autre pour comprendre ce que c’est que l’éducation et projeter l’avenir d’un peuple. Cherchez à savoir que signifie UN PEUPLE UN BUT UNE FOI. DICKO n’a dit au musée que la vérité:”le RAP, le REGGAE sont des moyens d’expression” C’est à dire faire entendre les sans voix comme la RADIO KAYIRA;ce qui signifie qu’il n’a rien contre les Rapeurs mais la façon de faire.DICKO ajouta”Ceux qui ont créée la discipline n’ont pas fait ainsi qu’on le voit aujourdh’ui. Qui n’a pas vu TATA POUND qui faisait mieux pour le Mali que tous les partis politiques du Mali sauf S.A.D.I(Oumar MARIKO)à l’ère ATT? Moi j’étais au musée mais je suis sure qu’aucun de vous n’était là même le journaliste KEÏTA si non il n’aurait pas fait un tel article sauf si son combat est un combat personnel contre le Président du HCIM. Si non DICKO seul n’ a a pas accusé les politiques. Boncana a tout résumé:LE MALI DE MODIBO KEÏTA ET LE MALI DE YÔYÔ INSTAURE EN 1968.
Ce “whysky” est un idiot, d’ailleurs son spedo le confirme, je comprend que tu es un rappeur mais tu ne comprend rien, les mots utilisés par DICKO sont forts pour ton niveau intellectuel.
A cet journaliste KEITA, je conseil de beaucoup faire attention, avant de critiquer quelqu’un, il faut chercher à le connaitre d’abord, je sais que tu as parlé selon les dits des détracteurs de DICKO, c’est pourquoi je te dis de craindre ton seigneur qui t’a créé. Si tu veut connaitre DICKO va dans son entourage, ne donne pas l’occasion aux imbéciles d’insulter les personnes sérieuses, sache q’en même que tu a ouvert une brèche, les imbéciles vont continuer a insulter notre leader religieux sur la toile et toi tu endosse les pêchés. Dieu te punira pour ce que tu as fait.
Quand au code de la famille que la France a voulu nous imposer, si c’était adopté toi aujourd’hui tu ne sera pas maître de ta famille, ta femme sortira quand elle veut, et tu restera à la maison pour cuisiner etc..il y a temps d’autr!
Le peuple Malien n’a nullement besoin de votre sale ISLAM et de votre MAUDIT CORAN pour gérer nos vies de couple, dans la vie d’un foyer le respect et la conduite mutuelle du couple doit se baser sur l’Amour et sur une entente commune et non pas que celui-ci doit etre dicté par vos MAUDITES et SAUVAGES sourates du CORAN ou de vos sales hadiths de la sunna Pour conclure vu que tu es un abrutit de la SAUVAGERIE appelée ISLAM je te rappelle que le respect d’une femme envers son mari se base sur L’AMOUR
Je parte votre position sur l’islam, le cancer des africains…
Dans le monde les pays les plus progressistes, les plus tolerants, les plus accueillants, la ou il y a la justice sociale etc… ne sont pas des pays musulmans: Allemagne, Canada, Pays-bas…
Bonjour,
Je demande à tout bon croyant de ne pas répondre ce “whisky” sauf si vous doutez de Dieu Omniscient, vous ne le faites pas parceque vous avez peur, non! Puisque vous ne pouvez pas retrouver ce fils de satan et pourtant Dieu Lui le vois. Ne le répondez pas s’il vous plait, croyez en Dieu.
Dites aux rejetons de SATAN,le malheur qui les frappera est tout proche. Et, ils n’ auront aucune excuse tant qu’ils ne sont pas repentis.
Quant à Mahmoud DICKO, il symbolise la somme des vertus universelles, il ne dit que la vérité comme cela est prôné par DIEU
Mr DICKO Non, le seul malheur du MALI c’est des hommes comme VOUS et votre MAUDIT ISLAM avec tout ce qu’il véhicule comme SAUVAGERIE DOGMATIQUE Mr DICKO tous les guerriers égorgeurs, les terroristes sont tous les purs fruits de vos enseignements islamiques et proviennent tous des formations de vos MAUDITES mosquées et madarasas Mr DICKO vous etes un homme dangereux, vous etes un grand mercenaire à la solde de l’arabo-islamisme pour détruire l’identité Malienne et tellement que vous etes MALHONNETES vous faites semblant d’oublier qu’en Arabie Saudite, en Afganistan, au Pakistan, et en Somalie il n’y a pas de RAPEURS mais ces pays sont également détruits et dégradés par votre MAUDIT ISLAM
Qu’Allah te guide! même si tu n’es pas croyant, sois cas même honnête et respectueux!et exprime clairement ta pensée sans offenser, c’est un conseil de grand frère que te je donnes.
WHISKY, fait attention a tes propos. c’est un conseil. Qu’allah te pardonne de par sa grace et te dote d’un esprit clairvoyant.
Bonjour,
Je demande à tout bon croyant de ne pas répondre ce “whisky” sauf si vous doutez de Dieu Omniscient, vous ne le faites pas parceque vous avez peur, non! Puisque vous ne pouvez pas retrouver ce fils de satan et pourtant Dieu Lui le vois. Ne le répondez pas s’il vous plait, croyez en Dieu.
au mali ceux qui doivent balayé devant leur propre porte sont ceux ci qui donnent des conseil. ce monsieur ne mérite pas d’être traité en sage ou religieux. il déplace tout sur le terrain politique. vraiment il faut que les gens cherchent la lumière en séparant la religion-la culture-et la politique. très bon article M. Keita toute mes félicitations.
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