Le président IBK a rencontré le 09 août 2014 dernier la communauté la Malienne de Washington DC à son hôtel ‘The Westin Georgetown’ dans le downtown à DC.
À 16h l’heure locale, l’heure à la quelle la rencontre devrait commencer, dans une salle de 250 à 300 personnes on pouvait noter la présence du ministre de l’économie Mme FilySissko, le ministre des Affaires Etrangères M. Abdoulaye Diop, le conseiller diplomatique du président de la république M. Nimaga, le représentant de l’ambassade du Mali M. Cissé, ils étaient tous là y compris l’audience en train d’attendre le président IBK et la First lady du Mali. Malheureusement Il y avait également deux personnalités avec les officiels, mais je n’ai pas retenir ni leurs noms, ni fonctions ce qui est sûr ils ne sont pas des ministres. A peu près 35 minutes retard, le président de la république et la première dame ont fait leurs rentrée dans la salle pour rejoindre les autres officiels.
Le très célèbre artiste/griot Cheick Hamalla Diabaté nous a fait chanter l’hymne nationale du Mali avec sa guitare. M. Salif Sanogo, le conseiller de la communication auprès de l’ambassade du Mali et journaliste célèbre de l’ORTM a ainsi donné respectivement la parole à M. Cissé le présentant de l’ambassade et au vice-président du Haut conseil des Maliens d’Amérique. Un Fait a souligné, le vice-president du Haut Conseil dans son discours a demandé à ce que le président de la république réponde à certaines questions de l’audience. Il faut reconnaitre qu’il a pris son courage avec ses deux mains car, on se rappelle de sa dernière visite à New York il n’y a pas eu de questions/réponses. Avant de passer la parole au président de la république, M. Salif Sanogo nous a fait savoir qu’il n’y aura pas de questions/réponses vue le temps imparti n’est pas long et, pour tous ceux désirant poser des questions peuvent lui
remettre par écrit leurs questions et, qu’il les transmettrait au président IBK.
C’est ainsi que le président de la république, un éloquent orateur prit parole. Il commença en anglais pour introduire son discours tout en remerciant la communauté d’avoir effectué le déplacement. En grosso modo il a esquissé presque beaucoup de points.
Très brièvement les quelques grandes lignes que j’ai pu retenir du discours du président de la république.
• D’entrée, il a dit que c’était important de changer la date de la rencontre avec la communauté, car elle allait être une rencontre banale le jour de son arrivée. Il a jugé nécessaire de participer au sommet Etats-Unis/Afrique d’abord et à d’autres rencontres afin de tirer des conclusions pour dans le but venir devant sa communauté à l’aise pour leur rendre compte. Le président également dit qu’aucun parti ne peut se prévaloir ceux de l’avoir élu, il dit qu’il est élu de tous les maliens et maliennes et, qu’il est au service du Mali.
• Le président IBK a affirmé qu’il n’y aura pas d’autonomie ni d’indépendance et que, le gouvernement du Mali s’est rendu en Algérie avec cet état d’esprit : ni autonomie, ni indépendance.
• Le président a remercié le ministre des Affaires Etrangères M. Diop pour son travail colossal qu’il a effectué pendant le Ramadan avec toute sa délégation, travail qui a abouti sur une feuille consensuelle. A Alger, le MNLA n’a pas voulu se rendre à la table des négociations avec les autres groupes armés et d’autres représentants du nord. Le gouvernement du Mali était parti en Algérie pour des dialogues inclusives donc qu’il n’était pas question d’associer certains et d’exclure d’autres. C’est Ainsi que le ministre M. Diop a fait la navette entre deux salle et deux regroupements du nord pour arracher cette feuille de route consensuelle.
• Le président IBK a ainsi dit qu’il a demandé à ce que la signature finale de l’accord se passe sur le sol Malien. Il dit qu’on ne peut pas dire entre maliens qu’on a trouvé un terrain d’attente, un accord et ne pas pouvoir trouver un endroit au Mali pour finaliser la signature de cet accord. Raison pour laquelle il exige à ce que la signature finale se passe au mali.
• Il a également ébauché l’accord d’Alger de 2006, il dit qu’il était le seul homme politique opposé à la signature de cet accord que, les conséquences sont la maintenant. Qu’en son temps, il avait été traite de les noms d’oiseaux et même de reptiles. Qu’à la télé nationale, qu’ils diffusaient un sketch : un militaire malien vient avec son arme en disant je suis militaire mais je veux la paix, et après il jette son arme. Un sketch qui avait pour but de soutenir la signature de l’accord d’Alger.
• Les douloureux événements de Kidal suite à la visite de PM Moussa Mara ont également été esquissés par le président IBK. Il a dit que ce qui s’est passé à Kidal était contraire à sa volonté et que, la suite est connue par le monde car qu’il a pris de mesures de redressements. Il a également réaffirmé que nos militaires se sont battus vaillamment.
• Le fameux avion présidentiel s’est également invité dans le discours du président de la république. Il a laissé entendre qu’un proverbe dit : « si tu ne fais pas confiance à un aéronef, il ne faut pas entrer dedans. » Il dit qu’il n’a pas été élu pas les Maliens pour aller se suicider raison pour laquelle il a cherche un autre avion. Il dit qu’il avait besoin d’un moyen de déplacement pour ne pas rester croitre au mali et, dans le but également de représenter le Mali partout dans le monde. Il a aussi souligné que ce nouvel avion ne l’appartient pas qu’il appartient à la république du Mali. Selon toujours lui, la communauté Malienne de Congo était très content de lui voir frôler le tarmac avec ce nouvel avion du Mali qui, donne une bonne image du Mali.
• Il a laissé entendre également qu’il n’a nommé personne sur la base du népotisme que, c’était sur la base de la compétence. Son neveu est ministre mais qui, avait été recommandé par son ex-PM Tatam LY. Qu’en latin, le neveu signifie ‘Neposte’, et il su qu’il allait être stigmatisé le népotisme.
• Il a tenu à répondre la question d’un anonyme dans la salle. Ce dernier demandait pourquoi Karim son fils député ? Il a dit qu’il ne l’a pas nommé qu’il, est malien et il a décidé de se présenter aux élections législatives et a gagné avec un très bon score.
Finalement, il n’y a que deux personnes (une dame et un Doyen du nom Sangaré) qui ont la chance de parler au micro alors que M. Salif Sanogo avait annoncé 3. Pour ces deux personnes c’étaient des contributions et, d’ailleurs ils n’étaient pas très tranchant devant le micro.
Une fois de plus il faut remercier le vice-président du Haut Conseil qui, s’est battu pour que le président puisse répondre aux questions. Après l’intervention du président IBK, M. SalifSanogo a dit qu’il n’a pas reçu de questions donc qu’il assume que l’audience n’a pas de questions pour le président, c’était sans compté sur le vice-président qui a bondi dans la salle pour dire qu’ils en ont. De mon propre constat, l’audience a voulu poser directement ses questions au président de la république raison pour laquelle ils n’ont pas voulu mettre en écrit leurs questions pour remettre à Salif Sanogo.
En quant à moi, j’ai fait le forcing sur le vice-président du Haut conseil pour qu’on puisse me donner la parole, mais malheureusement le président IBK avait dit seulement 3 questions pour 30 minutes. M. SalifSanogo avait ainsi ajouté pas de contribution une personne une question. La vidéo que l’ortm va diffuser pourra témoigner mon forcing sur le vice-president du Haut Conseil. Beaucoup de gens attendait mon intervention mais malheureusement je n’ai pas eu la chance, en plus j’avais une contribution et non une question.
Washington DC, le 10-08-2014
Issa Balla Moussa Sangaré
Nous maliens devons respecter les heures de rendez-vous. C’est une tres mauvaise habitude que nous avons d’etre en retard et que nos officiels ont tendance a perpetuer sous pretexte d’emboutaillages et autres. On ne fixe pas une rencontre pour midi et quitter son hotel a 11:30. En plus ces memes officiels doivent comprendre que les maliens de la diaspora ne sont des citoyens maliens a part entiere et que ce n’est pas parce que nous APPELONS LE CHAT PAR SON SON surtout ici aux Etats Unis que l’on essaye de nous traiter comme des citoyens de second rang. En plus nous sommes mieux que tous ces sangsues qui ne vivent que du sang des pauvres maliens. Je me demande qu’est ce qu’ils ont a courir pour aller faire et qui les empechent de consacrer du temps raisonable aux rencontres avec les maliens de la diaspora. C’est toujours le meme refrain: un calendrier trop charge. ON NE PEUT PAS AVOIR UN CALENDRIER TROP CHARGE POUR RECONTRER DES CITOYENS QUE L’ON EST SENSE REPRESENTER. TROP C’EST TROP.
Comments are closed.