Le colonel-major Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale et son homologue des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné, ont pris part à la rencontre d’échange sur la réconciliation et la paix organisée par le ministère de la Réconciliation avec l’association de la Conférence des Cadres pour le Mali (ACCM) et le Conseil national des Arabophones du Mali( CNAM). C’était dans l’après-midi du 22 septembre 2021 au Centre International de Conférence de Bamako( CICB).
La paix et la réconciliation sont une priorité nationale, et elles nécessitent l’inclusion de l’ensemble des couches et catégories du Mali pour se réaliser. La présente rencontre rentre dans ce registre, en effet, le département en charge du portefeuille de la réconciliation avec l’association des Cadres pour le Mali et le Conseil national des arabophones ont initié ces échanges. « La Réconciliation nationale se trouve au cœur du processus de sortie de crise au Mali. Elle apparaît même comme la condition sine qua non de la stabilisation politico-institutionnelle et de la refondation de l’Etat. C’est pourquoi, les plus hautes Autorités de la Transition ont inscrit la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation parmi ses priorités comme l’attestent les activités inscrites dans le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) », a déclaré le ministre Ismaël Wagué à l’occasion. Selon, lui, les arabophones et les arabisants ont un rôle prépondérant à jouer dans la réconciliation, la paix et le développement du Mali. En effet, arabisants et arabophone, se sentent en marge de l’intégration socioprofessionnelle à en croire M. Salam Traoré, président du Conseil national des arabophones du Mali. Et d’ajouter que les arabophones ont des préoccupations spécifiques dont la non prise en compte provoque des frustrations. Aussi, le présent espace d’échange est idoine pour les participants de déterminer des orientations pour des pistes de sortie de crise. Et comme l’a indiqué le ministre en charge de la Réconciliation, ces vingt dernières années, les solutions militaires ont montré leurs limites. D’où la pertinence des dialogues et des médiations inclusifs pour construire la paix et installer un développement durable dans notre pays. Un processus dans lequel travaille déjà l’association de la Conférence des Cadres pour le Mali (ACCM). Selon M. Sandi Sidi Touré de l’ACCM, sa structure s’attèle à amener l’ensemble des cadres du Mali à réfléchir sur la paix, la réconciliation et les enjeux qui en découlent.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net