La tension monte d’un cran entre le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et les syndicalistes du personnel gréviste des collectivités. Les deux parties sont loin d’avoir une vision commune.
Face au mouvement de grève répétitive du personnel des collectivités territoriales, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation s’est, via une lettre circulaire, adressé aux Maires des communes et du District de Bamako ; aux Présidents des conseils de cercle, ceux des régions, aux autorités intérimaires et collèges transitoires. Faite le 27 novembre, cette lettre circulaire visait à faire part du remplacement de cette catégorie de personnel en grève par d’autres employés de l’État durant cette période de grève. Selon le ministre, la décision de remplacer les grévistes consiste à assurer « la continuité des services rendus aux populations ».
En réaction à cette lettre circulaire du ministre, les comités exécutifs nationaux des syndicats de la Plateforme d’action commune (SYLMAT, Synac,Syntract et le CS-ADR) ont, ce 1er décembre 2020, bronché. Ainsi,ils annoncent avoir pris « acte » de cette lettre circulaire du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Toutefois, « les syndicats de la Plateforme notent avec étonnement que les autorités transitoires n’appellent pas les Sous-officiers supérieurs, les Officiers subalternes et supérieurs des Forces de défense et de sécurité à, en vue de secourir les populations, occuper les postes qui leur apportent peu (argent ou avantage)».Il s’agit, ont-ils clarifié, des postes de secrétaires généraux ; ceux des régisseurs des collectivités et des chargés d’étatcivil. D’après eux, « il n’y a de doute qu’aucun élément des Forces de défense et de sécurité n’acceptera d’occuper ces postes, non pas parce qu’ils en seraient incapables, mais simplement parce qu’ils manquent d’attrait de salaires et d’avantages garantis ! »
Par ce communiqué de riposte, les corporations syndicales ont été claires : « Au moment où des milliers de travailleurs des collectivités territoriales se battent pour obtenir un salaire garanti, le gouvernement de transition met dos à dos les agents, en demandant notamment à ceux du secteur de l’éducation dont les salaires sont assurés par l’État de remplacer ceux dont les salaires sont aléatoires ».Pour eux, il n’existe aucune disposition légale ni réglementaire pour organiser un service minimum en période de grève au sein des Collectivités territoriales.Raison pour laquelle, ajoutent-ils, « notre organisation en avait fait un point de revendication dans le préavis de grève du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales en date du 12 juin 2020 ».Au département ministériel et opinion nationale, ils tiennent à rappeler qu’il est un principe administratif élémentaire selon lequel « il n’y a pas de tutelle sans texte ».Par ce fait, cautionnent-ils, « la lettre circulaire du ministre n’est autre chose qu’une violation flagrante de la loi N°2017-051 du 2 octobre 2017 portant code des collectivités régissant les actes des collectivités territoriales, notamment les conditions d’approbation des budgets ».
Ladite lettre viole, selon eux, la loi N°2012-006 du 23 janvier 2012 portant principes fondamentaux de l’organisation administrative du territoire concernant l’exercice de la tutelle. Elle aussi la loi N°2011-00 portant code des personnes et de la famille. Une loi qui définit les conditions de désignation des Officiers d’état civils et les agents de déclaration, ont-ils souligné. Aux dires des syndicalistes, l’évocation de la loi N°98-012 du 19 janvier 1998 régissant les relations entre l’administration et les usagers dont le ministre fait référence vise à casser la réussite de grève et à occulter la résolution des doléances de leurs militants. Cela,estiment-ils,tout en violant « allègrement » la loi N°87-47/AN-RM du 10 août 1987 relative à l’exercice du droit de grève dans les services publics et son décret d’application du 22 décembre 1990 en ce qui concerne l’observation du service minimal. Invitant le gouvernement au respect des normes du pays, les syndicats de la Plateforme d’action commune exhortent leurs militants à rester « serins, unis et solidaires en toute circonstance ».
Mamadou Diarra
FERMEZ L ENA!
CHAQUE MALIEN VALABLE PEUT ETRE ADMINISTRATEUR, D AUTRES UN PEU FORMES DANS DES ASPECTS DE GESTION GENERALE PEUVENT DEVENIR LEURS ASSISTANTS POUR LE BON FONCTIONEMENT DE CHAQUE ENTITEE!
LES SORTANTS DE L ENA SONT LE CANCER DU MALI!
There is something terribly wrong that should be corrected as soon as humanly possible when government job whether part time or full time do not guarantee wage. All government positions should guarantee wage.
Workers that have been replaced in this matter by wage earning workers should be listed as workers first in line for jobs when positions become open in there area of fitting employment.
When worker apply for work in area of employment it should be made clear what employment process is plus what that worker listing number is on employment list for that area of work.
If we are fully transparent where we should be we may eliminate needless chaos plus have more orderly process plus productive government. That results to cost efficiency, employing more people plus getting more fittingly done. It is not bad thing to apply military like disposition of informing on need to know basis but problem seem we are not adhering to common sense of what there is need to know or/ plus what constitution or / plus laws require us to reveal. That failure to reveal create needless chaos. Transitional government must think to be friendly but thrift with citizens.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Le gouvernement qui gouverne dans ce pays où le syndicat ? Si je suis à la place de ministre de l’intérieur tous les grévistes étaient déjà leurs maisons .
De la surenchère syndicale ! On va tuer ce qui reste de ce Mali.
Mais vous aussi les administrateurs, il faut réclamer étant au travail. Si tous les administrés arrêtent de travailler, Où va le pays?
C’EST L’ADMINISTRATION QUI EST LA CAUSE DU DESORDRE DANS CE PAYS AVEC DES SYNDICALISTES CORROMPUS ET IRRESPONSABLES.
ILS FAUT UNE PROFONDE REFORME DANS CE PAYS.
ENTRE NOUS:
QUE FAIT UN COMMANDANT AU MALI D´AUJOURD´HUI?
PRESQUE RIEN!
IL NE PRODUIT PAS!
IL ADMINISTRE D´ADORD ET SEULEMENT
MAIS 90 POUR CENT DES TRAVAUX DE CES GROS GRAS DU PAYS
SONT TÂCHETÉS DE LÂCHETÉ CIVIQUE ET D´IMMORALITÉ SI CE N´EST PAS LE VOL ET LE TRAFIC
D´INFLUENCE
EST -CE QU´ILS ONT GREVÉ EN 2012 , QUAND LA REBELLIO A OCCUPÉ LES 2/3 DU DU MALI ?
NON!
CETTE PLÉTHORE DE SYNDICATS IGNORE QUE DEHORS, LES PAUVRES HABITANTS
QU´IL SONT CNSÉS ADMINISTRER S´ADMINISTRENT SEULS AU SOLEIL ET AU CHAMP
ET CE DANS LA TERREUR DE L´ENNEMI!
POURQUOI N´ONT-ILS PAS DEFENDU A COR ET A CRI LEURS ADMINISTRÉS A L´EPOQUE?
ILS NE VEULENT QUE DES SOUS PAS LE MALI!
QUELLE CONNERIE!
J’ai des inquiétudes par rapport à ces multitudes de grèves. Est-ce-que les soit disant responsables syndicaux sont des bons patriotes, perçoivent-ils réellement le trou dans lequel le pays est plongé? Pensent-ils à ce qui peut nous arriver? Même en temps normal de fonctionnement de l’Etat il n y a pas eu de telles grèves. Au rythme où vont les choses ce qui en reste du pays peut aussi s’effondrer et cela ne se fera en dehors de personne. Il est grand temps pour tous les maliens de penser à leur pays. Le moment est très mal choisi par les syndicats. Chacun doit mettre de l’eau dans son vin en attendant que le pays retrouve le calme et les meilleures conditions. Attendons une gouvernement légal. Continuez messieurs les grévistes, vous risquez de vous réveiller mal un jour car vous pouvez ne même pas pouvoir bénéficier de l’acquis ce jour. A bon entendeur, salut.
plutôt un gouvernement légal.
Bon ,ces militaires ne savent rien faire et le pays s enfonce inexorablement ds la mélasse.
Face aux grèves répétitive du personnel de commandement , mon inquiétude devient plus grande . Depuis 1991 , notre pays vit une rébellion qui aussi est répétitive et se présente sous diverses formes . A la faveur de la rébellion de 1991, nous étions environ une centaine d’éléments des forces armées et de sécurité à être déployés dans les régions du nord comme gouverneurs, Commandants de cercles et Chefs d’arrondissements . Certains comme moi-même sont restés dans le commandement même après la transition. A cette occasion lors de l’organisation des élections générales ( Référendum du 25 Fevrier 1991, Presidrntielles 1 et 2 ème tour et les législatives), nous avons compris la nécessité de la représentativité de l’Etat auprès des populations . A cette époque nous avons bénéficié de l’assistance de nos frères administrateurs civils qui nous ont mis le pied dans l’étrier. Plus d’une décennie passée dans cette nouvelle fonction, je mesure le poids de la responsabilité qui pèse sur les fonctionnaires en milieu rural en général et sur le personnel de commandement en particulier. Avec cette nouvelle forme de rébellion ou tout le monde est armé , les chefs de circonscriptions qu’ils sont doivent être mis dans les conditions indispensables à l’accomplissement de leur mission de représentants du pouvoir central. Il faut assurer la sécurité du personnel de commandement , les moyens logistiques , les primes et autres . Généralement dans ces coins reculés, ils vivent sans leurs familles et il serait risqué de se déplacer sans escorte entre par exemple la Sous prefecture et la Prefecture ou se trouve l’autorité de tutelle . Comme d’autres , le personnel de commandement a enregistré plusieurs victimes ( morts , blessés et certains sont toujours otages). Le pays va très mal, les autorités doivent faire le maximum afin que les négociations avec les syndicats aboutissent sur une entente pour le bonheur du pays. Je suis d’accord avec la nomination d’éléments des FAMAs pour aider le pays à sortir de cette crise multidimensionnelle. A mes frères administrateurs civils, comprenez que les FAMAs viennent en complément, ensemble vous avez un défi à relever qui est la refondation du Mali nojveau . Sans votre contribution de taille ce projet ne se réalisera pas . Le Mali est notre seul bien commun. Aux nouvelles autorités, il s’agit de continuer l’oeuvre déjà entreprise par vos devanciers qui se sont servis du personnel de commandement pour accéder aux plus hautes fonctions politiques et administratives, mais force est de reconnaître qu’il faut mettre le personnel de commandement pour non seulement la réussite de la transition, mais aussi la survie de notre Maliba .
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