Remise d’insignes, de certificats et de drapeaux aux chefs des villages et aux autorités coutumières : Assimi contredit une vision de Mountaga Tall

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Après la cérémonie Me Mountaga s’est joui de la décision de valoriser la fonction des légitimités traditionnelles d’une part et d’autre parce que cette question figure dans son projet de société pendant l’élection présidentielle de 2013.

Extrait : « QUATRIEME PARTIE – NOS REPONSES AU DEFI SOCIAL

La demande sociale est à la fois spirituelle et matérielle. Nous y répondrons par les mesures suivantes :

I-INTEGRONS NOS VALEURS RELIGIEUSES ET SOCIETALES

La spiritualité est un besoin vital pour l’Homme. Assumer nos valeurs sociétales, culturelles et religieuses est un impératif pour notre développement et notre épanouissement individuel et collectif.

Jamais un Etat ne s’est développé au mépris de ses valeurs sociétales, culturelles et religieuses.

Nous pensons profondément et sincèrement qu’assumer ces valeurs est un impératif pour notre développement et notre épanouissement individuel et collectif.

Nous devons redonner à nos chefs religieux, à nos chefs de villages, de quartiers, de fractions et à nos leaders d’opinion, la place qui est la leur dans notre société.

Nous devons également renforcer nos valeurs de solidarité par des mesures spécifiques.

En fait, il nous faut faire coïncider l’offre politique avec la demande religieuse et sociétale en faisant en sorte que nul ne se sente exclu de la République et de la gestion des affaires publiques.

Nous devons mettre un terme à ces vieilles pratiques consistant à dire « Va à ton lieu de culte, Reste dans ton vestibule et tais-toi ».

Le Chef de l’Etat a procédé au lancement de la remise des insignes et des certificats aux chefs de fraction, de village et de quartier le lundi 18 juillet 2022, au Centre International de Conférences de Bamako (CICB).

La remise symbolique des insignes, drapeaux et certificats témoigne à suffisance le début de la valorisation de ces autorités.

Les leaders coutumiers ont un rôle important à jouer pour la paix et la cohésion sociale.

Quelle thérapie pour au Mali de paix ? Toutes les pistes peuvent servir au retour à la normale pourvu que toutes les couches sociales jouent leur partition. Des maliens qui ont pris des armes contre leurs Frères et Sœurs, des populations locales qui ne parlent plus le même langage, une fracture sociale ouverte, notre pays est divisé et toutes les énergies doivent s’associer pour des messages de paix et de stabilité. Ce sera long et complexe de ramener la quiétude au Mali du jour au lendemain mais si nous avons espoir, nous nous donnerons les moyens de sortir de ce bourbier.

Ensemble nous pouvons faire bouger les lignes.

Nous devons réussir la mobilisation sociale en faisant des chefs religieux et coutumiers les premiers vecteurs de la mobilisation sociale donc du développement économique.

Ces hommes sont les garants de la cohésion sociale, de la stabilité, du vivre ensemble, mais aussi de la prévention et de la gestion des conflits dans les différentes localités.

M.Yattara

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