Le port autonome d’Abidjan a procédé ce mardi 28 novembre 2017 à une remise de dons d’une valeur de 2millions de Fcfa au Centre d’accueil et de placement familial plus connu sous l’appellation « Pouponnière ».
Le Port autonome d’Abidjan a remis un lot de dons constitués de laits, de céréales,des couches d’une valeur de 1million en plus d’une enveloppe de 1million en espèces pour les enfants de la pouponnière.
La remise a été effectuée par le directeur commercial adjoint du Port autonome d’ Abidjan, Volvo Emmanuel en présence de la représentante du ministère de la promotion de la femme, de l’ enfant et de la famille, Sow Nana Kadidia Traoré , de la directrice du Centre d’accueil et de placement familial, Bouaré Fatoumata Koné et d’autres invités.
« Venir au secours des plus vulnérable, c’est contribué doublement au développement humain durable », une citation faite par la directrice du centre. Qui a chaleureusement remercié les donateurs tout en signalant que le Port autonome d’Abidjan n’en était pas à sa première œuvre caritative en faveur des enfants de la pouponnière.
Créée depuis 1956, la Pouponnière a pour mission : l’accueil, l’entretien, l’ éducation et le placement familial des enfants abandonnés, des enfants de mères malades mentales et des orphelins sans soutien âgés de 0 à 5 ans.
Actuellement le Centre héberge 243 enfants dont 121 garçons et 122 filles parmi eux 40 enfants porteurs de handicap lourd. Et ces enfants sont suivis par un personnel d’encadrement employés par la pouponnière.
Bien qu’ayant aucune source de production donc 100% consommation, le centre est un véritable gouffre financier aux dires de la directrice du centre; la pouponnière tire son salut du mécénat,de la chaîne de solidarité de ses bienfaiteurs qu’elle salue .
Car c’est grâce aux bonnes volontés que la pouponnière tire son épingle pour accompagner les besoins des enfants en : Alimentation ; habillement ; produits d’entretien ; santé et autres et “nounous’.
Notons que la pouponnière déménage au quartier Niamana dans ses propres locaux, un logement offert par l’État.
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net