Remaniement ministériel : La Valse des « prophètes »

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Abdoulaye Idrissa Maiga

Depuis un certain temps, les rumeurs circulent sur la probabilité de la nomination d’un nouveau premier ministre au Mali dans le cadre du possible remaniement tant entendu. Chacun se plait à citer le nom de celui ou celle qu’il aimerait voir occupé ce très  confortable perchoir.

Certains, à force de convoiter le luxueux fauteuil de la primature n’hésitent pas à injecter des sommes colossales dans la communication. Objectif ? Influencer justement le choix du Président. Ce qui est regrettable ce sont ces spéculations et ces tentatives de vouloir lui imposer un homme. Est-ce nécessaire toutes ces prophéties sans suite ?

Il est évident que beaucoup peinent à tirer les leçons de leurs échecs ou peut être qu’ils ne le voient ainsi du moment où on se souvient qu’avec la nomination de l’actuel premier ministre, beaucoup de noms ont été véhiculés et finalement aucun des pronostiqueurs n’eut raison.

Le vieux a pris tout le monde à contre pieds. Aujourd’hui encore, les prophètes d’hier refont surface avec bien sûr de nouvelles prophéties sur de nouveaux messies. Le danger dans ce jeu, c’est la déstabilisation de l’actuelle équipe gouvernementale. Il ralentit d’une manière ou d’une autre les activités gouvernementales. Jusqu’à preuve du contraire, c’est au président que revient le choix de son premier ministre donc « balle à terre » et avançons !

Amadingué Sagara

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  1. Certains journalistes Maliens sont vraiment incroyables. Ils ne connaissent même pas la sociologie politique de leur pays. IBK n’est pas influençable dans le cas d’espèce, quelques soient les moyens financiers colossaux, que certains auraient injectés dans leur communication selon Sagara. IBK, même s’il n’est pas doué en politique, connait tout de même les intérêts bien compris de son parti. La démission de Abdoulaye Idrissa était prévue dès son intronisation à la primature. Il devait démissionner avant les élections, pour conduire la campagne du président IBK candidat absolu à sa propre succession aux prochaines présidentielles. Maintenant, soit il nomme Boubèye à la Primature pour l’avoir fait attendre indéfiniment, mais aussi renforcer les liens entre son parti et le RPM, soit Boubèye rompt l’alliance de son parti avec la majorité présidentielle. Il faut le maintenir dans l’alliance avec le RMP à tout prix. La donne peut changer à tout moment, la grogne contre l’attente prolongée des partisans de Boubèye commence à inquiéter dans le camp du Présidant, qui sait, qu’ils ne sont pas à l’abris d’une subite rupture, à quelques mois des élections présidentielles. Boubèye ainsi récompensé, IBK ira chasser des voix supplémentaires dans d’autres partis politiques en quête de strapontins. Donc pour cela, la démission d’Abdoulaye Idrissa Maïga ne devait pas surprendre un journaliste au fait de affaires politiques de son pays. Sauf revirement de dernière minute, c’est Abdoulaye Idrissa qui doit conduire la campagne d’IBK, mais avant, il fallait lui faire goûter un peu davantage les délices du pouvoir à défaut d’être vice président. Déjà, des voix se sont élevées au sein du parti pour réclamer cette position. Certains se croient plus aptes cette-ci, à conduire cette mission. Ces affamés, au lieu de se concentrer sur l’essentiel, ils visent tous la manne qui sera confiée au Directeur de campagne. Ils ne ratent pas une occasion de se faire de l’argent. Même si on leur confiait une baguette de pain, ils en grignoteraient un petit bout, à plus forte raison si quelqu’un laisse tomber par terre, une pièce de cinq cent francs , ils mettraient le pied dessus jusqu’à ce que le propriétaire s’en aille pour ramasser la pièce. Comment est-ce, de telles personnes pourraient s’entendre, pendant qu’ils se battent pour occuper le poste à tout prix. Rien que pour de l’argent!!!!

    • mais ce qu’on ne sait c’est plutôt son nouveau penchant pour la reconciliation et cela se négocie dure en ce moment pour faire de att le nouveau PM et le pari était pour un retour réussit de l’ancien président et profitant de sa popularité pour jouer ce plan et essayé de trouver un consensus en vu des élections de 2018, les choses évoluent petit a petit mais la décision finale revient a ATT qui doit toujours donner son accord, et jusqu’à l’heure ou j’écris ce post la balance est favorable a l’acceptation du poste au de la reconciliation nationale !!!!!!!

  2. FB, c’est vrai quue le poisson pourri par la tete, donc tu vas nous amener 100,000 premiers ministres ca ne changera absolument rien car c’est IBK le probleme et personne d’autre. Tu mets du rouge a levre sur un cochon il restera un cochon.

  3. Rumeurs, rumeurs et encore rumeurs. Et qu’on aime leur rumeurs dans ce pays!!!!!!. Je me prononcerai sur cette histoire de remaniement quand elle sera officielle. Pour l’heure ce n’est qu’une rumeur comme on en a l’habitude dans ce pays.

  4. quel est l’enjeux d’un remaniement en cette période et pour quelle fin. Nous aurons vraiment tout vu avec cette mandature. A quoi rime le fait de remanier chaque deux secondes, vous avez dit amateurisme au sommet?

    • Il faut croire qu’on cherche les bons hommes qui sont plus efficace dans le souci de bien faire. C’est comme tu changes ta vielle voiture contre une nouvelle pour aller plus vite. Dans tous les pays du monde des remaniements de font quand on sent une lourdeur au sein du gouvernement. C’est la manifestation de la volonté de bien faire.

      • Quelque soit la qualité de la nouvelle voiture, quand le chauffeur est nul et ne sait pas où aller on n’avancera pas.
        Il reste quelques mois puis le Mali sera débarrassé de cette calamité et de sa famille ainsi que les hordes de lèche-cul qui le soutiennent mordicus.

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