Religions et politique : Tempête dans un verre d’eau au HCI

4

La semaine dernière une vive polémique avait regagné la famille des musulmans du Mali. A l’origine, le renouvellement du bureau du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) et les élections de 2013. Une agitation qui n’en valait pas la peine. Les leaders musulmans ont toujours su surmonter leur différend sans l’implication d’autres personnes car, dit-on, le linge sale se lave en famille. Et c’est à cette tâche que le président du HCIM, Mahmoud Dicko, s’attèle.

Mahmoud Dicko, président HCI
Mahmoud Dicko, président HCI

C’était au cours d’une rencontre d’échanges au CICB que le président du HCIM, Mahmoud Dicko, a assuré les Maliens qu’il n’y a pas de problèmes au sein de sa famille. Il a d’abord tenu à faire savoir que le Haut conseil islamique du Mali est bel et bien impliqué dans l’organisation de l’élection.
Ce qui lui impose de s’impliquer pour sa réussite, tout en observant une stricte neutralité. Il a précisé que le HCIM en tant que structure n’est pas là pour donner des consignes de vote et qu’il ne le fera pas.
Ce, dans la mesure où les musulmans sont suffisamment responsables pour savoir pour qui voter. Il a fait savoir que le relèvement du taux de participation et la transparence sont aussi des défis pour le bon citoyen qui est aussi un bon religieux.
Ensuite, le président Dicko a donné l’assurance que le congrès du HCI se tiendra dès que les conditions le permettront. Il a d’ailleurs rappelé que c’est à la demande des familles fondatrices, craignant des risques de dérapage, qu’un report a été observé.
“Le congrès se tiendra. Nous n’allons pas nous dérober… Il n’y aura pas de bagarre entre les musulmans. Il n’y a pas de problème, ce sont juste des mouvements d’humeur…”, a tempéré l’imam Dicko.
Ce sont des maux qui ont été sources de contradictions entre la famille des musulmans la semaine dernière, que son président a tenu à clarifier. Il revient aux associations religieuses de faire preuve d’abnégation et de retenue pour ne pas ouvrir un autre front dans le pays qui continue de tousser des séquelles de la rébellion.
Mais il faut également préciser que c’est le “Mouvement Sabati 2012” qui, dans ses activités de sensibilisation à l’intérieur du pays pour un meilleur taux de participation aux élections, a été confondu au HCIM par certains qui ont conclu que les responsables de l’institution islamique étaient en train de donner des consignes de vote. Ce qui était loin d’être le cas, à en croire nos sources.
Ben Dao

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Re-saisissez vous, occupez vous de la moralité de vos ouailles . Ne chercher pas le pouvoir ni l ‘argent, .

  2. TOUTES SES PERSONNES DICKO HAIDARA BOUILLE ETC….QUI SE DISENT DES MUSULMANS NE SONT QUE DES AFFAMES.
    ILS DOIVENT RENDRE COMPTE A LA JUSTICE DES HOMMES AVANT LA JUSTICE DIVINE.
    QUI PEUT ME DIRE LE TRAVAIL EXACT DE CES PERSONNES
    QUI PEUT JUSTIFIER LA PROVENANCE DE LEURS BIENS
    C’EST DES LEADERS DE VOLEURS ORGANISES
    LE JOUR OU JE SERAI ELU PRESIDENT JE VAIS LES ENFERMER TOUS UN A UN.

  3. HCI n’est pas un parti politique. Ne confondez pas aux ambitions personnelles et les obligations assignées par le statut et règlement.
    Reste en marge de la politique cela va à l’intérêt général du HCI.

  4. Le problème malien est d’abord un échec de nos chef religieux qui se disent diriger la majorité des maliens. Nous sommes tombés très bas parce que, le malien a perdu le sens de l’honneur, la dignité, l’honnêteté, la vérité, le respect du bien et du bonheur de son prochain.
    Beaucoup de chef religieux adore Satan sous le nom de Dieu. Car Satan, c’est l’argent, le pouvoir, la renommée, l’égocentrisme, la haine gratuite, l’ignorance.
    C’est le devoir des chefs religieux de rendre vertueux le peuple et non de chercher le pouvoir. Un peuple vertueux est un peuple qui fait de bons choix et qui n’est pas méchant par rapport à son prochain.

Comments are closed.