Pour commémorer la naissance du prophète (PSL), la communauté musulmane a organisé un sermon à Yorodiambougou-Plateau samedi 9 décembre. La cérémonie était placée sous le signe de la paix et de la cohésion sociale.
Initiées par l’imam Siaka Diallo, les festivités de célébration du Maouloud 2017 à Yorodiambougou-Plateau avaient pour but de rassembler les fidèles musulmans et de véhiculer le message de Dieu en ce mois bénit de l’islam.
Selon l’imam Siaka Diallo, depuis la naissance du prophète (PSL), la communauté musulmane, dans sa totalité, se joint annuellement aux efforts des leaders religieux pour contribuer à propager le message de paix et d’unité à travers la célébration du Maouloud. Il s’agit pour nous d’adhérer à une synergie dont l’objectif est de galvaniser toutes les forces afin de défendre la religion musulmane utilisée par de personnes malintentionnées aujourd’hui à de fins inavouées, a-t-il indiqué.
“L’islam est la religion des personnes épris de paix. D’où l’aspect tolérance enseigné par la plupart des théories du prophète (PSL) et ses adeptes. Toute personne qui utilise notre religion pour terroriser n’aura pas les faveurs de Dieu”, a rappelé Siaka Diallo.
Pour lui, la fête de Maouloud n’est pas la seule occasion de revenir sur les principes élémentaires de l’islam, mais en insistant sur le fait que nous devons apprendre à vivre tous ensemble contre les messages propagandistes. L’initiative s’inscrit dans cette dynamique. D’où le thème : la paix et de la cohésion sociale. Il s’agit de sensibiliser, d’informer et d’éduquer les jeunes à pourvoir s’approprier de leur religion.
Souleymane Abdoulaye Koné a insisté sur l’éducation des enfants. Selon lui, le comportement des enfants ne reflète pas la société que nous voulons. “Ils n’ont plus la crainte de Dieu. Mais ils ne sont pas totalement responsables de cette situation déshonorable. Les parents n’ont pas été à la hauteur des défis de l’éducation. Ce prêche qui a été organisé par le jeune imam Siaka Diallo est une occasion en or pour revenir sur certaines choses du comportement des humains vis-à-vis de leur société”, a-t-il insisté.
Bréhima Sogoba