De vendredi à dimanche, les fidèles chrétiens les Témoins de Jéhovah du Mali tenaient leur congrès annuel. C’était à la Cité des enfants de Niamakoro. Durant trois jours, ils se sont penchés sur le thème “soyez courageux”.
Chaque année, les Témoins de Jéhovah organisent de grands rassemblements annuels dans tous les pays pour s’encourager à travers un programme d’enseignement basé sur la Bible. C’est dans cette perspective que ceux du Mali ont pris d’assaut la Cité des enfants de Niamakoro ce week-end.
Venus de toutes les régions du Mali, personne ne voulait se faire conter l’événement. Le thème retenu cette année n’est pas fortuit. La situation fragile du monde interpelle les chrétiens de tout bord. Au total, les auditeurs ont écouté une cinquantaine de discours qui insistent sur le courage et la persévérance, les temps de la fin étant arrivés.
Selon les conférenciers Oumar Mounkoro, Souleymane Traoré, Ousmane Tangara, Pierre Traoré et bien d’autres, le courage ne consiste pas à éviter les problèmes ou les difficultés mais à les affronter. Dans son allocution, Mathieu Waguéna a rappelé à ses frères qu’”il existe trois moyens pour rester courageux durant ces temps de la fin : compter sur Dieu, lire la Bible et évangéliser à côté d’autres frères”.
Le monde peut nous prendre tout sauf la possibilité de communiquer avec le divin. La prière est l’une des armes efficaces contre le découragement. Que ce soit dans le foyer, au travail ou ailleurs, les situations de découragement ne manquent pas. La réaction d’un croyant consiste à remettre la situation à Dieu et attendre patiemment la réponse.
Inutile de désespérer, car Jésus avait déjà prédit tout ce qui se passe aujourd’hui. D’ailleurs ces moments difficiles sont des signes qui indiquent que nous vivons les derniers jours. Donc à l’instar de Josué et d’autres fidèles du passé, le chrétien d’aujourd’hui doit apprendre à placer sa confiance en Dieu.
Selon un conférencier, “la seule personne qui doit avoir peur aujourd’hui est le diable, car sa fin est arrivée”. Or la fin du diable est synonyme de libération pour les chrétiens.
Rappelons que de nombreux frères venus du Sénégal, du Togo, de la Côte-d’Ivoire, de la France, de l’Amérique et bien d’autres horizons ont volontairement contribué afin que l’événement soit une réussite.
A la fin du programme, de nombreux participants que nous avons contactés n’ont pas caché leur joie et leur satisfaction. Ils aimeraient que le programme s’étende sur toute la semaine. Une femme a laissé exploser sa joie en ces termes : “Les sujets traités me concernaient directement. Je crois que c’est pour de moi que Dieu a organisé ce rassemblement. Je retourne chez moi ragaillardie”.
C’est dans ce climat de convivialité que l’assemblée a pris fin.
Yaou Kawélé