La coïncidence du mois de jeûne entre les deux religions est-elle une révélation ?
Etant donné qu’ils y aient de faibles similitudes entre le jeûne musulman et celui des chrétiens, cette année, les deux ont coïncidé. Même s’il est nécessaire de souligner que le carême chrétien prend fin le samedi et que les musulmans continueront, cela a vraiment impressionné des gens.
Le Moukadam Abdoulaye de Niamakoro courani affirme : « Je suis vraiment affecté par cette histoire que les deux religions partagent le même mois de jeûne. Depuis que j’ai pu faire la différence entre le bien et le mal je n’ai jamais vu cette concordance. Qui sait si Dieu veut nous faire connaitre la réalité en faisant ceci. Vu l’actuel polémique entre les deux religions concernant la divinité. Et si Dieu veut nous faire vivre l’unité afin qu’on puisse arrêter avec cette histoire de je suis chrétien ou musulman ? En tout cas c’est ce que moi je pense, et à partir de la fusion de ces deux jeûnes, je suis persuadé qu’il veut nous faire suivre le droit chemin. Même s’il y a eu un décalage d’horaire moi je continuerai à croire que Dieu n’agit pas au hasard».
Abbé Joachim Samaké est prêtre dans la communauté de Badalabougou, ajoute, « le temps de carême des chrétiens n’est pas stable. Il bouge en fonction du calendrier liturgique. Pour moi, ce temps de carême signifie un mois de pénitence de partage et de prière, et c’est pratiquement les mêmes contenus chez nos frères musulmans. Notre pays traverse un moment difficile, et si nos jeûnes se sont coïncidés, cela veut dire que Dieu nous interpelle tous chrétiens comme musulmans à vivre en fraternité. Et c’est une bénédiction et une grâce que nos jeûnes se rencontrent, alors faisons en sorte de vivre ensemble dans la vérité et dans la cohésion. Ce n’est pas la première fois que nos jeûnes se coïncide c’est certainement arrivé dans une année. Et à travers ces jeûnes, Dieu nous parle indirectement et nous interpelle pour prier pour instaurer la paix et la cohésion dans notre pays et de vivre dans l’amour et la bonté dans le respect de l’un envers l’autre.
Le ramadan et le temps de carême partagent certains principes en commun et les deux religions ont en commun un seul et unique Dieu.
Aline Doumbia
Marie Dembélé
(Stagiaire)
PAROISSE SAINTE MONIQUE DE GARANTIGUIBOU
Le Christ est vivant !
A l’approche de la fête qui marque la résurrection du Christ, la communauté chrétienne de Garantiguibougou est à fond dans les préparatifs.
Pour le bon déroulement de la fête de Pâques, les jeunes chrétiens de la chorale de Garantiguibougou s’y mettent en avance pour les répétitions. Avec cette semaine sainte qui a commencé le lundi, les chrétiennes catholiques ont en charge l’animation de la messe du Jeudi Saint avant le dimanche.
Le Samedi matin avant la veillée pascale, les scouts (le service d’ordre de l’Eglise), et les amis de Kizito se chargent du nettoyage de l’église et de sa décoration. Quant aux servants de messe, ils s’occupent de la propriété de l’autel, ainsi que des décorations.
La famille Dackouo de la communauté catholique de Garantiguibougou, se prépare à l’occasion de cette fête. M Dackouo, à l’approche de cette fête est très inquiet avec les dépenses qu’il fera pour cette fête. « Rien n’est facile cette année, le prix des denrées a augmenté. Chose qui inquiète nous les chefs de famille qui avons la charge des dépenses. Surtout s’occuper de l’habillement et les tresses de ma femme et de mes quatre enfants. C’est très compliqué, mais avec la grâce de Dieu et cet évènement qui marque la résurrection du Christ, tout ira bien. Pour le moment tout semble être parfait à part les dépenses de la famille. A cette approche de la fête chacun s’implique de son côté afin que la fête soit un succès ».
Le jour de la fête un repas copieux est prévu pour les prisonniers, et les déplacés. Ainsi qu’une visite aux malades dans les hôpitaux.
Marie Dembélé
Aline Doumbia
(Stagiaires)