Depuis une semaine, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté, est cité dans une prétendue affaire de réclamation de plus d’un milliard de nos francs à l’Etat malien au compte de son client, Cessé Komé, dans l’affaire de la troisième licence. Suite à cette affaire aux allures d’une cabale, le soi-disant bénéficiaire de cette faramineuse somme, Cessé Komé, dément ces allégations distillées par certaines presses.
Ses détracteurs lui reprochent en effet d’avoir fait condamner l’Etat du Mali et saigné les caisses du trésor public au profit de son client d’un montant de plus d’un milliard de nos francs.
Au-delà de la gravité de l’affirmation qui vise un membre du gouvernement, Modibo Keita, la rédaction de Le Prétoire a entrepris des démarches auprès de certaines personnes et structures susceptibles d’éclairer davantage l’opinion.
C’est ainsi que nous avons pris attache avec des professionnels du droit au nombre desquels trois avocats de la place, dont un ancien membre du Conseil de l’Ordre des avocats du Mali.
Votre journal a demandé si la fonction de ministre et l’exercice du métier d’avocat sont compatibles. Tous nos interlocuteurs ont répondu par la négative.
Les détracteurs de Me Konaté mettent en avant l’incompatibilité du métier d’avocat et son statut de ministre de la République pour tenter de nuire à la réputation du ministre.
Il ressort de nos investigations que cette campagne médiatique contre le ministre de la Justice, Me Mamadou Ismaël Konaté, et son ancien client, l’opérateur économique Cessé Komé, est un faux débat.
Pour l’entourage de Me Konaté, ces allégations sont une autre phase du combat des détracteurs du ministre de la Justice dans l’affaire Ras Bath.
Les démentis de Cessé Komé
Le prétendu bénéficiaire de la faramineuse somme est formel sur le caractère mensonger des informations distillées par la presse. Cessé Komé a été on ne peut plus clair : «Aucune condamnation n’a été prononcée contre le Mali et je n’ai encaissé aucune somme par l’entremise de mon avocat. Me Konaté n’est plus mon conseil depuis le 8 juillet 2016. A ce titre, Me Konaté s’est déporté de toutes les affaires qu’il avait en charge », a-t-il déclaré.
Ce démenti formel du désormais ancien client de l’actuel ministre de la Justice se confirme par les démarches entreprises par ce dernier pour son omission sur les différents tableaux des Ordres du Mali et de Paris. Selon l’entourage de Me Konaté, le Conseil de l’Ordre des avocats du Mali a statué sur sa demande d’omission. La même démarche a été entreprise auprès du Barreau de Paris. Dès lors, les professionnels du droit indiquent qu’un avocat ministre est interdit d’exercer le métier d’avocat en même temps que sa fonction de ministre.
La violation de ce principe d’incompatibilité entraine des mesures disciplinaires allant même à la radiation.
Au-delà de la confirmation et le caractère inviolable du droit, nous avons contactés les services du ministère de l’Economie et des Finances pour avoir la confirmation de la condamnation de l’Etat et le règlement par celui-ci pour le compte de Céssé Komé par l’entremise de son avocat, Me Konaté, de plus d’un milliard de nos francs dans l’affaire dite de la troisième licence. Du ministère au Trésor, les services économiques ignorent tout d’une condamnation du Mali au profit de Cessé Komé. Ces services sont formels : «on n’a aucune connaissance du payement d’un milliard cinq cent millions de nos francs au compte de Cessé Komé par l’entremise de son avocat. On a été saisi d’aucune demande allant dans ce sens».
Cette réponse des services économiques prend en contre pied les allégations selon lesquelles le ministre-avocat serait en situation de conflit d’intérêt. Sur ce point également, les professionnels du droit sont formels. Selon eux, le conflit d’intérêt est l’ennemi type de la confiance. Il s’agit d’une personne qui a des intérêts privés contradictoires avec ceux qu’elle est chargée de défendre professionnellement.
Répondant à une question de Mali-link, il a été rapporté que Me Mamadou Ismaël Konaté a lui-même affirmé qu’il est omis des tableaux des Ordres des avocats du Mali et de Paris, et a démissionné de la procédure d’arbitrage opposant son ancien client, Cessé Komé, à l’Etat du Mali et qu’il a rompu tout lien de droit, mais aussi d’intérêt avec les sociétés d’avocats du Mali et de Paris dont il est membre fondateur et associés principal.
Les raisons d’un acharnement
Les détracteurs, après leur échec de vilipender le ministre Konaté dans l’affaire dite «Ras Bath», ne ratent aucune occasion pour lui régler ses comptes. Le mobile semble être personnel que tout autre. Aux yeux de ses détracteurs, le ministre de la Justice est le principal commanditaire du musellement de Ras Bath. Sur cette base, les personnes mal intentionnées tirent à boulets rouges sur le ministre. Le ministre spectateur dont la présence à la Gendarmerie du Camp I nuitamment est alléguée, tout comme il est celui qui a fermé les portes de la prison de Bollé, empêchant ainsi les pensionnaires de voir le jour et de respirer l’air.
Nouhoum DICKO
laisses faire ils ne pourrons rien contre ce brave monsieur c’est le faux journaliste DAK qui est a la base de tout ça DAK IL faut verifier avant de balançer n’importe quoi
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