Les populations de Sébénikoro -notamment les fidèles de la “mosquée du vendredi” de Sébénikoro, au secteur I- doutent fort, aujourd’hui, de la foi réligieuse du président du RPM et “Châtelain de Sébénikoro”, Ibrahim Boubacar Kéïta. Ainsi que de son émissaire auprès des fidèles, qui n’est autre que Mohamed Ali Thiam, celui-là même qui, pour tirer à boulets rouges sur le Président ATT et certains cadres politiques, n’a trouvé d’autre tribune… que la mosquée.
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Ces deux personnalités ne fréquenteraient-elles la mosquée que pour des fins politiques? Ne se livreraient-elles à de tels comportements que par simple esprit vindicatif? Toujours est-il qu’aux yeux de plus d’un, leur attitude fait croire qu’elles ont d’autres idées en tête.
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En effet, IBK, qui s’adonnait, depuis quelques années, à ses prières du vendredi dans la grande mosquée de Sébénikoro, a vite fait de se trouver un porte-parole doublé d’un émissaire auprès des musulmans. Et cela, au moment même où il ambitionnait de briguer la magistrature suprême.
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Ainsi, c’est seulement aux derniers jours de la veille de l’élection présidentielle du 29 avril 2007 que le président du RPM se faisait accompagner par Thiam, à la prière du vendredi. Ce qui avait suscité le doute et la curiosité des fidèles de ladite mosquée. Et de se poser la question : qu’est-ce que Thiam venait faire dans leur mosquée, lui qui n’habite pourtant pas dans le quartier?
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Et la réponse, du moins la vérité n’a pas tardé à paraître au grand jour, car les fidèles se sont vite rendus compte que l’homme jouait auprès d’eux le rôle d’émissaire, sinon d’agent de campagne de Ladji Bourama, pour sa candidature à l’élection présidentielle du 29 avril dernier.
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Ainsi, à la fin de chaque prière, Thiam prenait la parole, et sous le prétexte d’éclairer certains points du “Koutouba” -un passage des textes du Coran-, il en profitait pour faire l’éloge de son “protégé”.
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Pour rappel, les jeunes de Sébénikoro avaient voulu mettre un terme à aux interventions de Thiam lorsqu’après l’élection présidentielle, il s’était attaqué aux électeurs “Sébénikorois” qui ont porté leur choix sur… un candidat autre qu’IBK. Il s’en était également pris au président du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida, en le qualifiant d’adultérin.
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Depuis cette mise en garde des jeunes contre Thiam, ce dernier a quasiment cessé se sermonts dits religieux. “Nous n’étions pas contre les interventions de Thiam pour éclairer certains points du “Koutouba”, mais contre ses injures et ses opérations de charme au profit de son mentor, IBK”, a déclaré un jeune membre du comité de gestion de la grande mosquée de Sébénikoro.
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IBK a t-il perdu la foi religieuse?
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Après une longue absence de Mandémassa de la grande mosquée de Sébénikoro -où il priait pourtant chaque vendredi-, une question brûle aujourd’hui toutes les lèvres, surtout celles des fidèles, à Sébénikoro : IBK aurait-il perdu sa foi réligieuse?
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En effet, quelques semaines après le deuxième tour des élections législatives de 2007, IBK, pendant plus de deux mois, n’a pas remis le pied dans ladite mosquée. Il n’a pas, non plus, informé les responsables de la mosquée de ce qui l’empêchait d’y faire ses prières du vendredi.
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Cette absence n’était pourtant due ni à la maladie, ni à un voyage, parce qu’à ces mêmes moments, Ladji Bourama présidait ou prenait part aux réunions de son parti et de son regroupement, le FDR. C’est d’ailleurs cette situation qui fera douter plus d’un de la foi religieuse d’IBK. Pourtant, bien de gens le qualifiaient de “prêcheur”, tant il aimait réciter des versets du Coran auxquels il se référait, à chaque fois qu’il tenait un discours politique.
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Ayant peut-être appris de mauvaises rumeurs sur sa foi, IBK s’est rendu à la grande mosquée de Sébénikoro,le vendredi dernier, encore accompagné… de son émissaire, Mohamed Ali Thiam. A la fin de la prière, ce dernier est encore intervenu, mais pour justifier la longue absence de son idole qui, selon lui, est due… à la maladie et au voyage.
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Ce qui est loin d’avoir convaincu les fidèles religieux, encore moins les populations qui estiment que les différents échecs politiques d’IBK seraient plutôt à la base de Sa disparition de la mosquée. Est-ce donc le début d’une méfiance des fidèles de Sébénikoro et de ses populations à l’endroit d’IBK?
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Si tel est le cas, on est en droit de prédire que l’avenir politique du président du RPM est menacé dans ce quartier, dont les populations lui ont toujours accordé un soutien sans faille. La preuve : depuis 2002, aucun candidat n’est encore parvenu à damer le pion à IBK dans cette circonscription, lors des consultations électorales.
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