Toujours dans la mouvance de la commémoration du Maouloud couplé avec leur festival culturel et sportif, la communauté soufi du Mali a organisé une conférence débat, ce mercredi 21 novembre 2018 dans le pavillon des sports du stade Omnisport Modibo Keita. Cette conférence avait pour but d’expliquer à leurs fidèles participants au festival le rôle de la jeunesse islamique pour une société paisible. Les conférenciers étaient les Cheiks Soumahoro Haroune, Traoré Moussa, Hourane Kaboré.
Au cours de la conférence, les conférenciers ont tenu à expliquer dans un premier temps qu’est-ce que sait le soufisme qui est un savoir-faire et non un faire savoir, c’est la recherche de la certitude, de l’humilité, de la sagesse. C’est un itinéraire spirituel pour accéder à Allah. Cela nécessite un code qui est tout simplement de fermer non seulement les livres et même le Coran pour se mettre au travail.
En abordant le thème de la conférence débat, l’un des conférenciers a expliqué la définition de la jeunesse qui, selon lui est une tranche de la vie entre l’enfance et la vieillesse avant d’ajouter que pour avoir une société paisible , il faudra que la jeunesse ait besoin de trois choses qui sont la connaissance, la spiritualité et les valeurs morale et culturelle.
Qui dit l’Islam parle de la paix et cela ne peut être aspiré sans la jeunesse, explique Cheick Moussa Traoré avant de se faire compléter par le Cheick Hourana Kabore en disant que toute société paisible est forcément repose sur la détermination vaillante de sa jeunesse. Et que si cette jeunesse n’a pas eu une bonne éducation spirituelle et morale ça sera un gâchis pour la société.
De sa part, le Cheick Soumahoro Haroune dira qu’il faudra que les jeunes aient impérativement une identification culturelle et spirituelle dans la société pour en être un bon citoyen. Ce qui veut dire que chaque jeune doit avoir une religion à pratiquer dans la foi pour pouvoir apprendre les principes de la vie qui sont le savoir vivre, le bien être , a cultivé la culture de la paix , de la tolérance , le savoir pardonner et surtout l’entraide…Avant de clore ses propos il dira ceci : « l’islam a le droit de former sa jeunesse pour pouvoir promouvoir les valeurs éthique et morale d’une société sans aller se radicaliser… »
Bokoum Abdoul Momini/Maliweb.net