Lla Foi Baba’ie : Il y a déjà 200 ans !

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Le Mali, à l’instar de la communauté mondiale célébera du 21 au 22 octobre prochain, le bicentenaire des figures de la foi baha’ie que sont Bab et Baha’u’llah considérés pour les baha’ies comme les plus récents des messagers de Dieu.

L’annonce a été faite mardi dernier par les représentants de la communauté baha’is du Mali au cours d’une conférence organisée au Mémorial Modibo Keita.

La conférence a été animée par les membres de l’assemblée spirituelle Nationale des Baha’ies du Mali, notamment M. Jean Jacques Yen, Mme Salimata Kané et Me Seydou Doumbia.

Ainsi, dans le document remis aux hommes de médias, on pouvait  lire : ‘’la foi Baha’ie est la plus jeune des religions monothéistes née en 1844. Son fondateur, Baha’ullah est pour les baha’is le plus récent des messagers de Dieu, dans une lignée où s’inscrivent Abraham, Moise, Bouddha, Zoroastre, le Christ et Mahomet.’’

Selon ses propres mots, expliquent le document, il  a « effacé    des pages du Livre Saint de Dieu tout ce qui était la cause de conflits, de malveillances et de troubles parmi  les enfants des hommes » et simultanément, « posé les principes essentiels de la concorde, de la compréhension, de l’unité complète et durable ».

Aussi, il place l’unité de la famille humaine  au cœur de la vie collective,  affirme sans équivoque l’égalité  des femmes et des hommes, concilie les forces qui, à notre époque, semblent  antagonistes – la science et la religion, l’unité et la diversité, la liberté et l’ordre, les droits individuels et la responsabilité sociale. « Bahà’u’llah prône des bonnes actions, des paroles aimables et conduite honnête. Il prescrit de servir autrui et de travailler en  collaboration. Et, exhorte enfin, chaque membre du genre humain à travailler à bâtir une civilisation fondée sur les enseignements divins », indique le document.

C’est dans ce contexte que la conférence de presse s’inscrit, en vue d’informer l’opinion publique nationale de la grandeur du bicentenaire de la foi de Baha’u’llah qui sera célébré du 21 au 22 de ce mois pour que le monde accède à la tranquillité et à la paix.

La foi Baha’ie, sauveur du Mali

Ainsi, les conférenciers ont fait une brève historique  de la naissance de la foi baha’ie et ses principaux enseignements.

Selon M. Jean Jacques Yen, Siyyid Ali Mohammad (1819-1850), ce jeune marchand qui avait comme titre ‘’Bab’’ (La Porte, en arabe) a, au milieu du 19 xix ème siècle annoncé être le porteur d’un message destiné à transformer la vie spirituelle de l’humanité.

« Sa mission qui n’a durée que six ans, a consisté à préparer la voie à la venue de Baha’u’llah, la Manifestaion de Dieu qui inaugurait l’âge de paix et de justice promis dans toutes les religions du monde », a-t-il expliqué.

Et de poursuivre : « Mirza Husayn Ali (1871-1892) est le promis qui a été annoncé par le Bab et par tous les messagers divins du passé. Et, il a choisi comme titre Baha’u’llah, qui signifie la ‘’Gloire de Dieu’’ en arabe ».

Aux dires de M. Jean Jacques Yen, Baba’u’llah a transmis à l’humanité une nouvelle révélation venant de Dieu et a définit un cadre pour le développement d’une civilisation mondiale qui prend en compte les dimensions spirituelle et matérielle de la vie humaine. « Pour cela, il a enduré pendant quarante ans la prison, la torture et l’exil afin d’offrir le plus récent message de Dieu aux hommes», a-t-il commenté.

Mme Salimata Kané, membre de l’assemblée spirituelle des baha’ies du Mali  a soutenu que les enseignements de Baha’u’llah qui tournent autour de trois principes fondamentaux touchent tous les aspects de la vie.  « Il s’agit notamment de l’unicité de Dieu, de la religion et du genre humain », précise-t-elle.

Me Seydou Doumbia, un autre membre de la communauté Baha’ie du Mali a expliqué que la vie et la mission de Baha’u’llah sont aujourd’hui de mieux en mieux connues dans le monde entier. « La foi baha’ie au cœur les femmes maliennes, est non seulement un moyen efficace pour la paix au Mali, mais aussi pour le développement économique durable de notre pays », a conclu M. Doumbia.

 

Djibril Kayentao

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