Lancée le mardi dernier par le gouvernement, l’opération ‘Sounkalo Solidarité 2024’ se poursuit avec la visite des autorités auprès des populations. Le vendredi 15 mars 2024, une délégation du ministère de l’Energie et de l’Eau conduite par son secrétaire général s’est rendue dans la grande mosquée de Bamako. Cette cérémonie de rupture collective de jeûne a été couplée à une visite des lampadaires attribués à ladite mosquée par le département en charge de l’Energie et de l’Eau.
Ils étaient nombreux les cadres de la direction générale de l’ Energie du Mali, de la SOMAPEP, de la SOMAGEP ainsi que ceux des services du Département de l’ Energie et de l’Eau à participer à cette rupture de jeûne collective. Qui a été suivie de la prière, et de la visite des lampadaires offerts à la Grande mosquée de la capitale.
Le représentant de Mme le ministre de l’ Energie et de l’Eau, rapportant ses salutations, a transmis ses propos à l’Imam Koké Kalé et sa délégation.
Tout en soulignant qu’il s’agit ‘d’une initiative du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi GOITA qui a voulu que malgré la crise énergétique que traverse notre pays, que des dispositions spécifiques soient prises en faveur des lieux de cultes à travers d’autres alternatives énergétiques notamment les lampadaires solaires.’
A cet effet, en collaboration avec le ministère des affaires religieuses, du Haut Conseil Islamique, le département de l’ Energie a procédé à l’identification de près d’un millier de mosquées à travers le pays. Au total, près de 10 000 lampadaires solaires ont été installés dans les lieux de culte et sur les voies publiques, les terrains de football.
Pour sa part, l’imam de la Grande Mosquée de Bamako, s’est réjoui de cette visite de communion. Il a tenu à remercier les autorités pour leur geste de dotation en éclairage. En plus de formuler des bénédictions pour la stabilité et la paix au Mali.
Khadydiatou Sanogo/maliweb.net
Très bien !
Mais que le ministre de la république n’oublie pas d’aller rendre visite également aux églises et aux adeptes des religions africaines traditionnelles.
Il faut conseiller également au ministre d’ouvrir un dictionnaire de bamanakan devenu une des langues officielles du Mali pour apprendre à écrire correctement : “opération Sunkalo” et non “opération Sounkalo” à la française.