Chaque souverain saoudien a apporté sa touche de rénovation et/ou d’extension de La Kaaba. Ce n’est pas tant les milliards de riyals injectés dans cette modernisation que le confort des fidèles musulmans qui compte. A termes, 1 600 000 de fidèles pourront accomplir leurs devoirs religieux dans la quiétude et la sérénité.
Le projet de construction et de réhabilitation de La Kaaba entamé depuis quelques années par le Royaume saoudien suit son cours. Ces travaux de grande envergure sont réalisés selon les instructions et sous le contrôle direct du gardien des Deux Saintes Mosquées, le Roi Abdullah ben Abdul Aziz et Son Altesse Royale le Prince Salman ben Abdulaziz. Ils sont réalisés conformément au logo de Son Altesse Royale le Prince Khalid Al Faisal, l’Émir de La Mecque dénommé: “La Mecque vers le premier monde”.
Rappelons que, le Royaume d’Arabie Saoudite a entamé depuis un certain temps la réalisation de mégaprojets dans La Kaaba et ses environs, dont les coûts sont estimés à plusieurs milliards de riyals afin de faciliter l’accomplissement des rites du Hajj et de l’Umra aux pèlerins du monde entier.
En guise de rappel, ces travaux de l’expansion de la grande mosquée ont débuté en 1344 sur instruction du Roi Abdul Aziz ben Abdurahman qui a ordonné en son temps, la réhabilitation et la réparation de la Sainte Mosquée, suivi de son électrification en 1373. Ils seront poursuivis après sa mort, par ses fils qui se sont succédé sur le trône, notamment le Roi Saoud, le Roi Fayçal et le Roi Khalid, ils ont tous honoré leur devoir envers les lieux saints de l’Islam afin de les rendre plus modernes et plus attirants.
Et c’est ainsi que La Kaaba fera l’objet de plusieurs travaux d’élargissement jusqu’à ce qu’elle atteigne 193 000 m2 avec une capacité d’accueil de 400 000 fidèles musulmans. Pour sa part, le Roi Fahd ben Abdul Aziz fera de même à travers l’aménagement des parties externes, l’installation du système de climatisation, la mise en place de systèmes d’extinction d’incendie et d’évacuation des eaux usées et beaucoup d’autres services, y compris l’élargissement de la Mosquée à 356 000 m2 pour qu’elle puisse accueillir plus de 600 000 fidèles.
Ainsi, devant l’augmentation du nombre de visiteurs de La Kaaba jour après jour, la poursuite des travaux d’extension demeure une nécessité constante et de façon continue. Conscient de l’importance de la cause, le serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Abdullah ben Abdul Aziz, entamera un nouveau projet d’expansion, s’inscrivant ainsi dans la droite ligne du Roi fondateur du Royaume. Il initiera un plan dénommé plan de modernisation de la Sainte Mosquée, un projet phare pour le Royaume qui vise la réalisation de grands travaux dans la mosquée. Ces travaux de grande envergure s’étalent sur trois phases. La première phase concerne l’extension de l’enceinte de la Sainte Mosquée pour qu’elle puisse accueillir un grand nombre de fidèles, c’est-à-dire deux millions selon les estimations. La seconde partie concerne l’extension des parties extérieures aux alentours de La Kaaba pour faciliter le mouvement des fidèles à l’intérieur comme à l’extérieur de la mosquée. La troisième phase vise à améliorer la qualité des différents services rendus aux fidèles à l’intérieur même de la mosquée.
Ce projet, considéré comme le plus grand dans l’histoire de La Kaaba, vise à augmenter la capacité d’accueil de la mosquée jusqu’à environ 1 600 000 de fidèles qui pourront accomplir leurs devoirs religieux dans la quiétude et la sérénité.
K.THERA
Economie : Le pétrole saoudien, porte de la stabilité mondiale
Seul pays au monde capable de combler le déficit en approvisionnement de pétrole, l’Arabie Saoudite participe à la stabilité mondiale à travers la promotion du juste prix conciliant les intérêts des producteurs et des consommateurs.
Il y a près de deux ans et demi, lorsque le prix du pétrole a chuté à environ 28 dollars, la sonnette d’alarme a sonné partout dans le monde et tout le monde s’est mutuellement évoqué à sauver les marchés d’une chute prochaine, car il n’est certainement pas utile, pour des pays producteurs et des pays consommateurs. Puis, les marchés pétroliers se trouvent lentement en équilibre où le prix du baril de pétrole est aujourd’hui fixé à environ 75 $. Aujourd’hui, avec cette hausse de prix, la sonnette d’alarme sonne à nouveau, et tout le monde s’est mutuellement évoqué de nouveau, en effet, c’est une équation un peu étrange. Au fait, le pétrole est une marchandise différente de toute autre marchandise dans le monde, car la hausse du prix du pétrole entraîne une grande crise économique mondiale qui nuit aux pays producteurs, et sa forte baisse incitera les exportateurs à ne pas investir dans le pétrole.
Par conséquent, la pénurie de pétrole sur les marchés cause l’augmentation de son prix dans la mesure où personne ne peut imaginer les conséquences. C’est pourquoi le monde s’accorde toujours pour qu’il ait un prix juste qui concilie les intérêts des consommateurs et ceux des producteurs. Et comme d’habitude, l’Arabie Saoudite a conduit la négociation d’un accord international sans précédent sur le pétrole entre les pays producteurs au sein de l’“Opep” et d’autres pays pour réduire la production de 1,8 million de barils par jour, qui a contribué à rééquilibrage du marché au cours des 18 derniers mois, remontant le prix du baril de pétrole à environ 75 $ au lieu de 27 $ en 2016.
Riyad annonce à nouveau qu’elle est disposée à combler tout déficit en approvisionnement du pétrole chez les pays comme le Venezuela, vivant des problèmes internes ne lui permettant pas de pomper son quota officiel sur le marché, ou l’Iran qui fait face à des sanctions économiques, et dont la pénurie dans l’exportation pétrolière est estimée à 900 000 barils de pétrole par jour, en plus des perturbations inattendues en Libye et en Angola. Toutes choses qui ont conduit à la réduction de l’offre internationale du prix à environ 2,8 millions de barils par jour au cours des derniers mois.
Aucun autre pays ne peut combler ce déficit que le Royaume d’Arabie Saoudite qui, à son tour, vise à équilibrer le marché du pétrole. L’Arabie Saoudite est le seul pays qui puisse produire 12 millions de barils par jour, même avec l’augmentation de production par la Russie et d’autres pays du Golfe pour compenser le déficit de production. Par ailleurs, il est le seul qui peut apaiser les inquiétudes, en particulier dans les pays émergents, pour éviter un gonflement de prix du baril de pétrole dans la mesure où le monde ne peut pas subir les conséquences.
En tant que leader du marché pétrolier, l’Arabie Saoudite a toujours démontré sa capacité et sa compétence dans l’utilisation de ses stocks à bon escient chaque fois que nécessaire pour équilibrer le marché du pétrole. A la suite de l’invasion irakienne du Koweït, en août 1990, soudainement environ 5 millions de barils de pétrole en Irak et au Koweït ont disparu du marché, provoquant ainsi la hausse des prix du baril à environ 26, puis à 28 $ le baril, et puis jusqu’à 46 $ en octobre.
Ce prix a été considéré comme une catastrophe pour l’économie mondiale, mais l’Arabie Saoudite a joué le rôle le plus important dans le rétablissement de la stabilité du marché pétrolier. Il a contraint les pays de l’Opep, qui voulaient maintenir les prix, à écouter la voix de la raison, tout en injectant des quantités de pétrole pour équilibrer la production et voire compenser environ 60 % de la production quasiment à l’arrêt.
Certes, personne ne peut contrôler la hausse et la baisse des prix. On assistera probablement à une hausse du prix jusqu’à cent dollars dans les prochains mois, comme au début de 2016 où on a assisté à une hausse de sept à vingt dollars, mais certainement il y a celui qui peut contrôler l’équilibre du marché et de la stabilité. Il est incontestable que le Royaume d’Arabie Saoudite est le pays qui a une stratégie ferme afin d’imposer un équilibre entre l’offre et la demande, et par conséquent, il permet au monde de ne pas tomber dans des crises économiques par le fait du pétrole.
B. PAITAO
Médiation : Sous l’égide du Roi Salman ben Abdel Aziz Al-Saoud et en présence du secrétaire général de l’ONU, l’Ethiopie et l’Erythrée signent un accord de paix
Les relations entre l’Ethiopie et l’Erythrée sont entrées, ce dimanche 16 septembre 2018, dans une nouvelle phase historique avec la signature par les dirigeants des deux pays d’un “accord additif” tendant à renforcer les relations positives et mettre fin aux hostilités, dans la ville Djeddah, en présence du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdel Aziz Al-Saoud, du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres et du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Fakki Mahamat.
A noter qu’il y a quelques jours le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali, a annoncé le retrait de ses troupes des frontières avec l’Erythrée, qui a fait de même. Il a également procédé à la réouverture de l’ambassade éthiopienne à Asmara. Les deux pays ont procédé à la réouverture des frontières pour la première fois depuis 20 ans, pour faciliter le commerce entre eux. Un différend frontalier avait opposé les eux voisins qui se sont affronté en mai 1998, dans une guerre dite de “Badmi”, du nom du triangle frontalier couvrant 3 provinces : Badmi, Tassourna et Youri.
Les deux dirigeants ont salué les efforts du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdel Aziz Al-Saoud et du Prince-héritier Mohammed Ben Salman ben Abdel Aziz Al-Saoud, qui ont abouti au parachèvement de la réconciliation entre les deux pays, afin de renforcer la sécurité et les fondements de la stabilité, et les concepts de tolérance, du dialogue et la cohabitation entre les peuples et les Etats. Ils ont apprécié les efforts en faveur de la stabilisation de la Corne de l’Afrique.
Des observateurs ont souligné l’importance du rôle de leadership du Royaume d’Arabie Saoudite dans le règlement des conflits et la réalisation de la paix et la sécurité dans l’intérêt des peuples de la région.