Églises catholiques du Mali : Le départ forcé du prêtre Abbé Michel Gaudiche laisse un grand vide au Mali

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Le prêtre bienfaiteur Abbé Michel Gaudiche s’en est allé il y’a de cela un an. Le soleil est apparu là où le grand bienfaiteur avait pointé le doigt. En effet, il craignait de partir du Mali pour ne plus revenir et l’histoire lui a donné raison.

Le vagabond des bienfaiteurs, le prêtre Michel Gaudiche par méchanceté d’un curé est mort par suite d’une crise cardiaque dans la pension d’isolement où il a été emmené de force et de façon illégale après avoir tout donné aux enfants maliens. Il a été accompagné à sa dernière demeure le mercredi 10 Octobre 2018 en présence du Cardinal Jean Zerbo du Mali et quelques proches. Pourtant, il les avait demandé de lui laisser au Mali pour qu’il s’occupe de la scolarité, de la nourriture, de l’habillement et du dortoir des enfants maliens pauvres.

Envoyé ou renvoyé par la hiérarchie des Églises catholiques du Mali pour soit disant refaire sa santé physique, morale et spirituelle en 3 mois, le prête Gaudiche avait dit au Cardinal de ne pas lui laisser partir, car il estimait que le Curé de Badalabougou ne voulait pas de lui ici au Mali. Malgré son insistance et ses cris de cœur, il a été envoyé contre son gré. Pour des raisons non justifiées.

L’Abbé Gaudiche a servi près de 50 ans les Églises du Mali et a soutenu les étudiants et pauvres de partout où il a servi. Il payait de sa propre poche les frais de location, la nourriture, l’électricité, les frais scolaires de tous les enfants du foyer…, pour ne citer que cela.

« Est-ce par jalousie ou par égoïsme qu’il a été éloigné des enfants pour lesquels, il représentait un père et une mère ». Même si nous ne saurions le confirmer, nous pouvons tout de même dire que le vide qu’il a laissé derrière lui, n’a jamais pu être comblé. D’ailleurs, à peine une année après sa disparition, nombreux sont les pauvres qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il n’y a plus personne pour s’occuper des enfants pauvres, plus personne pour s’occuper des filles du foyer, plus personne pour les orphelins de père et de mère.

Pourtant, en forçant son départ, les responsables des Églises catholiques avaient, dit-on promis de prendre en charge les orphelins et les diminues. Mais depuis sa mort, il ne se passe plus rien. Ceux qui en souffriraient le plus, sont les enfants du foyer, nous témoigne une source sûre. En attendant d’avoir un autre bienfaiteur, les pauvres n’ont que leur yeux pour pleurer et de prier pour le repos de l’âme Michel Gaudiche.

Ben Abdoulaye

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