La communauté des Soufis du Mali, sous la houlette de Cheick Soufi Bilal Diallo, vient de mettre à la disposition de la population de Djicoroni-Para une école primaire et un jardin d’enfants, dénommée “Ecole fondamentale Seydou Diakité”, qui a la particularité d’être trilingue. La cérémonie de lancement a eu lieu le lundi en présence de plusieurs personnalités.
La population de Djicoroni-Para dispose désormais d’une école fondamentale franco-arabe/anglais. Elle porte le nom du chef de quartier, Seydou Diakité. Elle est composée d’un jardin d’enfants, d’un cycle primaire et des ateliers de coupe et de couture.
“C’est une reconnaissance à la famille Diakité à Djicoroni-Para, qui reste une référence. Cette école est le fruit de notre labeur. Je veux le retour au respect du règlement intérieur de l’administration scolaire. Et je pense que le directeur choisi sera un modèle. Je veux qu’il soit ferme dans l’application du règlement intérieur, car l’école malienne d’aujourd’hui est devenue un lieu de banditisme”, a souligné le donateur Cheick Soufi Bilal Diallo.
Le directeur, Mamady Balla Kéita, a assuré la population de Djicoroni et ses environs qu’il veillera strictement sur la bonne marche de cet établissement scolaire. Et de promettre un enseignement de qualité. “J’invite les parents à venir inscrire leurs enfants pour le bien-être de la population. Et aussi les autorités à s’impliquer davantage pour l’avenir des enfants”, a-t-il dit.
L’ancien maire de la Commune IV, Issa Guindo, a salué le donateur pour cette heureuse initiative. Selon lui, Soufi Bilal Diallo ouvre la voie aux autres personnes de bonne volonté et qui veulent construire notre cher pays.
La famille fondatrice de Djicoroni-Para s’est félicitée d’accueillir à bras ouverts et avec dignité et honneur ce nouvel établissement. “L’homme meurt, mais son nom reste”, a rappelé un représentant du chef de quartier.
La cérémonie de lancement a été présidée par le secrétaire général du Gatia, Fahad Ag Almahmoud, en présence de plusieurs autorités administratives et coutumières.
Adama Diabaté
Stagiaire