Conférence épiscopale du Mali : « Soyez des lumières pour nous »

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C’est le message que le ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO, a tenu à partager avec les évêques de notre pays, en conclave à l’Archevêché de Bamako. C’était ce vendredi matin aux environs de 11h. Débutés hier jeudi, les travaux prendront fin demain samedi, 28 septembre 2019, par une lettre pastorale en guise de contribution de l’Eglise pour aider à la résolution de la crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis 2012.  

« C’est le même souhait que j’exprime chaque fois que l’occasion nous est donnée de venir vous conforter dans le rôle qui est le vôtre, celui d’être des lumières pour nous (autres) sur le chemin de l’amour, de la paix et de la réconciliation parce que notre pays est confronté à des moments difficiles», a exhorté le ministre DIALLO, à l’entame de son propos.  

« Le Mali reste confiant et place sa confiance en Dieu, le Miséricordieux, et aux hommes de foi que vous êtes », dont les prières peuvent être salvatrices pour « la renaissance de notre pays vers plus de fraternité, d’amour et de pardon », s’est-il montré optimiste.

Car, a justifié le ministre DIALLO, le Mali est un pays profondément croyant, avant de se réjouir de l’intérêt que porte le Pape François en personne au Mali et à tous les pays en crise, en ayant comme credo : « Je prie pour vous, je suis avec vous et je pense à vous ».

« Le Pape François a effectué une visite au Mozambique et à Madagascar et partout où il est passé, il a prêché la bonne parole, la paix et la réconciliation, en invitant à bannir la violence sous toutes ses formes, parce que Dieu veut le bonheur de tous, sans exception », a renchéri le Nonce apostolique au Mali avec résidence à Conakry, Tymon Tytus CHMIELECKI, qui a coïncidé avec cette première session  de la Conférence épiscopale du Mali et qui présentera incessamment sa lettre de créance au Président de la République et chef de l’Etat, SEM Ibrahim Boubacar KEITA.

« L’Eglise  certes a pour tâche de porter la religion, mais elle doit également porter les valeurs humaines de paix, d’amour et de réconciliation pour le bonheur spirituel de tous les peuples parce que tout le monde évolue en frères et sœurs », a prêché le Nonce CHMIELECKI.   

A son tour, le Cardinal Jean ZERBO a souhaité la paix et la réconciliation nationale dans notre pays à la faveur du dialogue inclusif en cours pour panser les plaies de notre société, en se retrouvant, en s’acceptant et en se disant des choses en face pour trouver des solutions idoines et adaptées à nos propres valeurs sociétales.

« Que tout le monde accepte d’être dans le vestibule du dialogue, sans boycott ni aprioris, afin de pouvoir dégager un consensus autour des questions brûlantes de l’heure », a prêché son Eminence ZERBO.

Il a enfin salué l’esprit d’ouverture du ministre DIALLO envers toutes les religions, toutes tendances confondues, après avoir invité à « sauver l’école malienne et non l’année scolaire », pour avoir une jeunesse « bien formée et apte à prendre ses responsabilités » et à jouer toute sa partition dans le concert des nations à l’échelle régionale et même internationale.

Cet hommage appuyé fait suite à l’engagement du ministre des Affaires religieuses et du Culte pour une République laïque, où la liberté religieuse est garantie, en respectant chaque Malien dans son choix confessionnel, comme le stipule la Constitution de notre pays.   

Pour sa part, a espéré le ministre des Affaires religieuses et du Culte, « que nous ayons une orientation au sortir de cette session » parce que, a-t-il révélé, « le Président de la République lit toutes vos lettres pastorales ».

Source : CCOM/MARC

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2 COMMENTAIRES

  1. Il faudrait mettre tous ces activistes de syndicalistes impénitents à la retraite anticipée pour que la sérénité revienne à l’école, pour que les enfants, l’avenir du pays puissent être dans les meilleures conditions d’apprentissage. Vos aînés ont fait des sacrifices malgré leur conditions qui étaient les plus précaires pour que nous, nous soyons. Et vous, n’êtes pas capable d’u minimum de sacrifices, de patriotisme, de don de soit, pour que le pays soit ? L’ecole n’est pas là pour vous, certes elle vous aide à gagner votre vie, elle est là pour assurer la relève et l’avenir du pays. Il y a des dizaines de milliers d’enseignants qui attendent. Nul n’est indispensable. De plus en plus vous devenez un danger pour la sécurité du pays au nom de la ” démocratie “

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