C’est l’Adema et le Rpm qui ont organisé cette première assise de la famille socialiste en terre malienne. On pouvait voir au podium le Dr Tiémoko Sangaré qui préside la ruche, le ministre Makan Sissoko et Mme Zouré Fadimata Maïga. Côté Rpm, Boulkassoum Haïdara, le patron du parti et Boubacar Diallo étaient les figures en vue lors de cette conclave.
Sous l’œil du président de comité Afrique, Emmanuel Goulou, le thème “sécurité, démocratie et développement des peuples d’Afrique” a été apluché par les participants.
Parlant de la sécurité dans la sous-région, le Pr Tiémoko Sangaré a appelé à faire attention à l’islam politique. Autrement dit, il y a l’incursion des leaders religieux sur la scène politique, qui instrumentalisent leurs adeptes et exposent leur pays au terrorisme.
Pour sa part, Ousmane Tanor Deng du Parti socialiste sénégalais (Ps) s’est appesanti sur les élections à venir. Selon lui, les modifications de constitutions ont été rejetées par les socialistes africains qui disent non à cette habitude constitutionnelle. Déplorant l’absence de certains camarades aux affaires qui ont zappé ce rendez-vous tant important, il a insisté sur les liens entre socialistes au pouvoir pour renforcer le mouvement.
Dans un autre registre, l’alternance au Nigeria a été saluée par l’audience. Et, il a été annoncé l’adhésion du parti de Muhammadu Buhari, le All progressives congress (Apc).
L’arrivée du nouveau président Nigérian montre bien que l’Internationale socialiste a de l’influence.
Quant aux partis qui trainent les pieds pour le paiement de leurs cotisations, ils ont été sommés de mettre la main à la poche.
Il faut noter que certains participants n’ont pas caché l’inexistence de cadres d’échanges en dehors des conclaves officielles de l’Internationale socialiste. Cela démontre que le lien entre socialistes n’est pas continue. Ce qui essouffle le mouvement.
Enfin, le président IBK a été félicité quant à son rôle actif au sein de l’Internationale socialiste au nom de la paix, la justice et la liberté. Sur ce, la Communauté internationale a été invitée à persuader les groupes rebelles à s’exécuter en prenant des sanctions appropriées contre les parties qui s’opposeraient à l’accord de paix.
Idrissa KÉÏTA