Malgré les mises en garde du monde musulman, le pasteur américain Terry Jones a mis ses menaces à exécution le 27 mars dernier. En public, il a osé brûler le coran sans se soucier de l’état d’âme des millions de musulmans dans le monde. Dans un contexte marqué par une relation très tendue entre l’occident et l’islam, ce geste provocateur d’un fou fut-il ne manquera pas de jeter de l’huile sur le feu.
Dans sa croisade contre l’islam, le pasteur Terry Jones vient de dépasser le seuil de l’intolérable en s’attaquant au symbole de l’islam. Pour les musulmans, s’attaquer au livre saint, le coran, est un sacrilège passible de la mort. Malgré une cohabitation sur fond de tolérance, le pasteur n’a pas hésité à s’attaquer à l’islam.
Malgré les différences entre leurs rites, ces deux religions prônent les mêmes enseignements. En outre, elles ont le même but. Sa seule raison de passer à cet acte odieux est qu’il juge l’islam loin d’être une religion de paix. Alors, si Terry Jones, pasteur Américain, brûle publiquement le livre saint des musulmans, les accusant d’être des fanatiques, il doit d’abord réviser l’histoire sa religion. Malheureusement, c’est par ce genre de comportement que naissent le fanatisme et le terrorisme. Indéniablement, n’en déplaise aux malades mentaux de la trempe de Terry Jones, l’islam est l’une des religions monothéistes fondées sur la tolérance et par la tolérance, la plus authentique au monde. Mais ce sont les mauvais comportements, des uns découlant de la haine des autres, qui usurpent le respect dû au culte de l’islam. Ainsi, toutes les religions ont le droit de cohabiter pacifiquement sur la terre. Dieu lui-même le veut ainsi. TIERRY JONES, l’apostat aurait dû chercher à combattre le terrorisme et non l’islam, car tous les musulmans ne sont pas des fanatiques encore moins des terroristes. En brûlant publiquement le saint CORAN, Jones vient de déclarer à nouveau une guerre mondiale (DJIHAD ou guerre sainte chez les musulmans) à la communauté musulmane avec la complicité des USA et son Président Barak Hussein OBAMA qui a laissé faire. Qu’ils sachent que quel que soit le prix, cet affront ne restera pas impuni, à en croire des musulmans. Barack Obama manque de punir Jones en décevant une fois encore, car lors de son accession au pouvoir en 2009, il avait juré devant la communauté internationale de mettre fin aux rivalités entre les USA et l’Orient en particulier, le monde musulman en général. Malheureusement cet acte d’apostasie de Jones va envenimer la tension des hostilités arabo-musulmanes et des millions de mécréants en feront les frais. De ce fait, il appartient à la communauté musulmane du Mali de jouer sa partition. A défaut d’arrêter et de punir avec la dernière énergie Terry Jones, les autorités américaines seront des complices. Et elles seront traitées comme telles.
A suivre donc !
Lamine Diallo