Réunis le samedi 1er juin 2013, au Centre d’information et de la gestion des migrants (Cigem), les membres de l’Association pour la réinsertion des enfants de la diaspora malienne (AIEDM) ont passé en revue leurs objectifs en présence de plusieurs personnalités.
Créée, conformément aux dispositifs de la loi n°04-038 du 5 août 2004, l’AIEDM apolitique et à but non lucratif vise à initier et promouvoir des projets de développement en créant l’emploi, la formation et l’apprentissage pour des enfants de la diaspora, préparer le retour des enfants, mettre en place un centre d’accueil et d’hébergement et créer des conditions propices pour mettre les compétences des enfants au service de la nation afin d’améliorer la situation socioéconomique, culturelle et sportive du Mali et la prévention des conflits armés.
“C’est un constat de voyage qui est à l’origine de cette œuvre. Quand j’ai effectué des déplacements dans des pays qui accueillent nos compatriotes, ma surprise a été grande. J’ai observé que la plupart des jeunes sont novices aux valeurs sociales et culturelles du pays. Ils s’adonnent à la délinquance. Les parents n’ont pas assez de temps pour les orienter au cours de leur processus de développement vocationnel. Ce qui favorise le banditisme et la délinquance juvénile. Et ma responsabilité m’impose, en tend qu’acteur social de jouer mon rôle pour leur épanouissements”, a expliqué la présidente de l’association, Aïchata Koné.
Elle a poursuivi que les activités de l’AIEDM sont axées sur la sensibilisation, le plaidoyer, l’écoute et l’accompagnement des enfants qui se trouvent dans des situations vulnérables, à travers un programme de coordination et de suivi mis en place dans des centres d’écoute de soins et de conseil (causeries éducatives, les groupes de parole, les entretiens individuels, les visites à domicile et de mobilisation des ressources au niveau local). Une autre activité de l’Association est la recherche/formation, la coordination et le suivi technique des activités lors de la phase opérationnelle du projet.
L’AIEDM fonctionne sur les principes d’éthique qui tiennent compte les principes fondamentaux des droits de l’Homme, la préservation de la confidentialité et du secret professionnel. Le fonctionnement budgétaire est lié à la cotisation des membres actifs. Elle est composée de membres d’honneur, membres bienfaiteurs et membres actifs. L’adhésion est libre et volontaire pour toute personne qui adhère aux statuts et règlement intérieur et s’acquitte régulièrement de ses cotisations.
Le lancement des activités est prévu après les élections générales de juillet prochain.
Nabila Ibrahim Sogoba