Les populations des régions non opérationnelles s’impatientent et menacent de boycotter les élections locales et régionales à venir et de mettre en place leurs autorités intérimaires. En tout cas, c’est la quintessence de la déclaration dite déclaration de Bougouni, rendue publique le 25 février dernier.
Dans cette déclaration, l’on peut lire : « Nous populations des régions administratives créées par la loi 2012-017 du 2 mars 2012 non opérationnelles, à savoir Nioro, Kita, Nara, Dioïla, Bougouni, Koutiala, San, Douentza et Bandiagara, réunies ce jour 25 février 2017, au stade Sakoro Mery Diakité de Bougouni, déclarons ce qui suit à la bienveillante attention du gouvernement de la République du Mali : Vu la loi 2012-017 du 2 mars 2012, portant créations de circonscriptions administratives en République du Mali, introduit la déclaration. « -Vu l’article 1er de ladite loi qui dispose : « article 1er, le territoire de la République du Mali comprend, le District de Bamako et les 19 régions suivantes : région de Kayes, région de Koulikoro, région de Sikasso, région de Ségou, région de Mopti, région de Tombouctou, région de Gao, région de Kidal, région de Taoudéni, région de Ménaka, région de Nioro, région de Kita, région de Dioïla, région de Nara, région de Bougouni, région de Koutiala, région de San, région de Douentza, région de Bandiagara», -Vu l’article 4 de la même loi qui dispose : « article 4, la présente loi abroge au fur et à mesure de sa mise en œuvre échelonnée sur 5 ans à compter de sa promulgation, toutes dispositions antérieures contraires, notamment celle de l’ordonnance N°91-039/p-CTSP du 08 aout 1991 déterminant les circonscriptions administratives et les collectivités territoriales ». Plus loin, on peur lire : « Constatant que la mise en œuvre échelonnée sur 5 ans de ladite loi à compter de sa date de promulgation, le 2 mars 2012, n’a concerné que deux régions Taoudéni et Ménaka, sachant que l’expiration imminente du délai de mise en œuvre de la même loi constitue une lourde hypothèque du tour d’opérationnalisation des 9 autres régions qui attendent anxieuses : Nous populations des régions de : Nioro, Kita, Nara, Dioïla, Bougouni, Koutiala, San, Douentza et Bandiagara créées mais non encore opérationnelles demandons avec insistance et fermeté leur découpage en cercles et la détermination des arrondissements de leur ressort respectif et ceux avant les élections locales et régionales qui se dessinent », insistent les Populations des régions non opérationnelles. Qui poursuivent : « A défaut de quoi, les populations desdites régions ne participeront pas aux élections locales et régionales à venir. Elles se réserveront le droit de mettre en place leurs autorités intérimaires. ».
Adama DAO
A ces nouvelles régions de : Nioro, Kita, Nara, Dioïla, Bougouni, Koutiala, San, Douentza et Bandiagara créées … Ils auraient pu ajouter ; Bafoulabé, Diéma et Kéniéba !
Les régions de Menaka et Taoudenit ne valent pas mieux que les autres. La loi qui créée ces régions n’étant pas amande , il faut mettre les autres dans leur droit.
Le gouvernement s’occupe de ceux qui prônent la violence comme seule expression de dialogue social. Sous le régime précédant ce travail de régionalisation avait bel et bien débuté; mais c’est les ajouts qui sont rapidement pris en compte au dépend des prévus. Même cafouillage au niveau des syndicats.
Alors, comment nommer un pareil système de gouvernance si ce n’est pas le pilotage à vue? Gérer:c’est prévoir. L’appartenance politique ne justifie pas la compétence. Certains postes clés ne devraient être occupés que par des technocrates avérés.
ohhhhhhhhhhhhhhhhh!!!! Quel mal de IBK. Le MALI qui s’effrite
Très bien fait, voilà une décision de responsabilité, Chapeau aux nouvelles régions
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