Regard sur le monde : Après la fête, les regrets !

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photo Youtube

La fête de ramadan vient juste de s’achever. Elle a été célébrée dans le faste et la bonne bouffe comme chaque année. Après plusieurs jours de jeûne, il est normal de célébrer tout cela. Mais, au fil des années, on se rend compte de la démesure et la luxure dans laquelle tout cela se prépare et on se demande à quoi tout cela rime ?

A voir la chasse au bazin dernier cri et la façon dont les uns et les autres se préparent pour cette fête, on se demande sans, bien sûr vouloir offenser ou blesser qui que ce soit, si elle garde encore son essence. Les jeunes filles sont prêtes à tout pour parvenir à leurs fins. D’autres dorment même dans les salons de coiffure pour ne pas “rater leur rang” comme on dit dans le jargon populaire.

Les jeunes hommes ne sont pas en reste, il leur faut un super complet et une chaussure de marque pour impressionner les plus sensibles à ces choses là. Comme j’aime souvent le dire : “Après la fête, c’est la défaite”, car tous mettent leurs petites économies dans des dépenses inutiles et des vêtements très couteux et après, on se retrouve sans aucun sous et on n’a plus que nos regrets pour nous accompagner. La fête, c’est un seul jour. La vie continue de plus belle après. Ne perdons pas cela de vue.

Selon ce que nous connaissons tous ou presque, la fin du jeûne doit ou alors devrait laisser la place à une période de recueillement et de remerciement pour attirer les bénédictions divines. Mais la tendance veut qu’on se retrouve dans les boîtes de nuit et autres bars pour s’adonner à des beuveries, saouleries et excès en tout genre. Et on connait les dérives et les conséquences de tels comportements.

Il n’est pas interdit de se distraire, il n’est pas interdit de sortir pour prendre un pot. Mais, il faut le faire dans le respect et pour donner une suite logique aux longs jours de jeûne. Quand on se conduit mal en prétextant que c’est la fête, on est en train, peut-être, d’effacer les bénédictions qu’on aurait pu recueillir après le jeûne.

Selon notre humble opinion, les uns et les autres devraient revoir leur façon de “gérer” toutes ces manifestations car les plus vulnérables dans cette histoire, ce sont ces milliers d’enfants laissés à eux-mêmes dans les rues sous prétexte que c’est la fête. Et nous connaissons tous les conséquences qui peuvent en découler. En plus de cela, nous vivons une période d’insécurité qui devrait éveiller les consciences de tous et de chacun.

Revoyons notre copie !

Serges Kooko

 

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