Pour une justice au service des justiciables, les Associations pour le Mali (APM), en partenariat avec plusieurs organisations de la société civile, organisent dans les prochains jours une série d’activités : sit-in devant les tribunaux de Bamako et Koulikoro, meeting de sensibilisation et conférences publiques pour mieux expliquer le bien-fondé de la réforme judiciaire. L’information a été donnée lors d’un point de presse jeudi, au Carrefour des jeunes.
Pour le succès de la politique de redressement de la famille judiciaire, engagée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Mohamed Aly Bathily, les Associations pour le Mali (APM), en partenariat avec plusieurs organisations de la société civile, veillent au grain. Elles travaillent pour informer l’opinion nationale et internationale sur le bien-fondé de la politique du ministre.
Le chargé de la communication des APM, Sylvestre Kamissoko, a estimé que les réalités du moment justifient l’engagement de l’association. “Depuis un certain temps, notre famille judiciaire est dépouillée de sa substance, détournée de sa mission de service public par un système et une espèce de juges commerçants, prédateurs et corrompus”, a-t-il déclaré.
Pour le chargé de la communication, une justice sans force est impuissante et une force sans justice est atypique. Les citoyens doivent exprimer leur soutien indéfectible au ministre de la Justice pour sa politique de redressement de la famille judiciaire.
Le 2e vice-président, Moussa Diawara, a rappelé que les APM et leurs alliées sont animés aujourd’hui par un sentiment de changement profond. “La menace des trois syndicats ne doit pas interrompre la lutte enclenchée contre la délinquance financière et des malversations. Sinon ce serait compromettre l’espoir du peuple qui aspire à un changement positif de la justice malienne”.
Pour M. Diarra, la démarche du ministre suscite l’engouement chez les citoyens qui ont donné leurs voix au président de la République pour l’honneur et le bonheur des Maliens. “Le caractère positif du bilan du président de la République s’appuie sur la réforme judiciaire. Pour une justice assainie, le ministre Bathily est obligé d’aller au bout de ses ambitions afin de rendre fort la famille judiciaire, longtemps désavouée par ses pratiques peu orthodoxes”, a-t-il insisté.
Ibrahim Sogoba